Le Piano
Le piano est un instrument de musique polyphonique, à clavier, de la famille des cordes frappées, qui se présente sous deux formes :
• piano droit, dont les cordes sont verticales ;
• piano à queue, dont les cordes sont horizontales.
Il existe également des pianos numériques, sans cordes, mais uniquement avec des haut-parleurs.
Le nom de l’instrument provient d’une abréviation de « piano-forte », son ancêtre du XVIIIe siècle, un clavicorde avec lequel il est possible de nuancer le son en intensité par la frappe des touches, et de jouer progressivement de la nuance piano (doucement) à la nuance forte (fort); ceci s’avère impossible avec des instruments comme le clavecin, l’épinette ou l’orgue.
Le piano est un instrument à clavier, polyphonique, dont les cordes sont frappées par des marteaux. Ses cordes sont tendues devant une table d’harmonie, à laquelle elles transmettent leurs vibrations (par l’intermédiaire d’un chevalet) ; elles sont frappées par des marteaux couverts de feutre, actionnés par l’enfoncement des touches du clavier. La vibration des cordes est arrêtée par un étouffoir en feutre, plus mou, lorsque la touche du clavier est relâchée. Le piano standard est composé de 36 touches noires et 52 touches blanches, soit un total de 88 touches.
Il existe principalement des pianos droits et des pianos à queue. Le piano est muni de trois pédales, actionnées par les pieds du musicien. Celle tout à gauche sert à diminuer le son, celle du milieu à l’étouffer ou à maintenir une note et celle de droite, à prolonger et à faire résonner l’ensemble des notes jouées.
Développement et mutations du piano-forte
On peut parler d’une période transitoire du piano entre la mort de Mozart (en 1791) et celle de Schubert (en 1828), mais s’il y a bien une accélération des transformations durant cette période, une observation attentive donne plutôt l’impression d’un continuum d’améliorations plus ou moins originales qui, en s’empilant, aboutirent à ce que l’on perçoit comme une mutation.
Durant la longue période s’étendant de 1780 à 1890, le piano-forte de l’époque classique va subir de très nombreux changements qui vont l’amener à sa forme actuelle de « piano moderne ». Cette évolution de l’instrument a été motivée par le besoin permanent des compositeurs et des pianistes d’un son plus puissant et de plus grandes possibilités expressives.
Des facteurs de piano profitent de nouveaux procédés technologiques pour produire des cordes en acier de grande qualité et des cadres en fonte plus performants.
La tessiture augmenta, pour passer de 4 octaves et demie (5 octaves à l’époque de Mozart, 6 1/2 à l’époque de Chopin) aux 7 octaves 1/4, et parfois plus. Postérieurement 8 octaves voire, aujourd’hui exceptionnellement, 8 1/2. Au fil des années, les instruments devinrent plus grands, plus puissants, et plus robustes.
Naissance du Piano moderne
Le développement de l’instrument qui a conduit au piano que nous connaissons a été le fruit d’une collaboration concurrentielle entre des facteurs nombreux situés dans les principales puissances mondiales possédant un usage social ou individuel développé de la musique. La bourgeoisie adoptant l’instrument et la pratique musicale, les musiciens-compositeurs sont passés du rang de laquais à celui de génies et les pianos ont épousé le développement industriel et scientifique. Il en résulte que ce sont les Français, les Britanniques, les Allemands et, pour finir, les Américains qui sont les acteurs de la transformation de l’instrument au xixe siècle.
(Source : Wikipedia)