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Gerald Clayton (Pianiste de Jazz)

Gerald Clayton est un pianiste de jazz. Il a fréquenté la Lycée des Arts du comté de Los Angeles ; à la Thornton School of Music de l’USC, où il a étudié le piano avec Billy Childs ; et à la Manhattan School of Music, où il a étudié avec Kenny Barron

Il a joué et enregistré avec Roy Hargrove, Diana Krall, Ben Wendel, Dianne Reeves, Terri Lyne Carrington, Ambrose Akinmusire, Dayna Stephens, Kendrick Scott, Ben Williams, Terell Stafford & Dick Oatts, Michael Rodriguez, Avishai Cohen, Sachal Vasandani, Gretchen. Parlato et le Clayton Brothers Quintet. Clayton a également bénéficié d’une association étendue depuis début 2013, en tournée et en enregistrant avec la légende du saxophone, Charles Lloyd 2016 marque sa deuxième année en tant que directeur musical du Monterey Jazz Festival On Tour, un projet qui présente son trio avec Ravi Coltrane, Nicolas Payton et Raul Midón

En 2012 et 2013, Clayton a reçu des nominations aux Grammy Awards pour The Paris Sessions (Concord) et Life Forum (Concord). En 2010, il a été nominé pour la meilleure composition instrumentale pour « Battle Circle », présenté sur Clayton Brothers. album, New Song and Dance. En 2009, il a été nominé pour le meilleur solo de jazz improvisé pour son solo sur « All of You » de Cole Porter de son premier album, Two-Shade. les musiciens de jazz confirmés Terence Blanchard et Roy Hargrove, avec qui Clayton a tourné pendant plusieurs années.

Le Brother to Brother des Clayton Brothers a reçu une nomination dans la catégorie du meilleur album instrumental de jazz. Gerald Clayton joue du piano sur l’album, qui s’inspire vaguement d’un thème de chansons rendues célèbres par Thad, Hank et Elvin Jones. Le jeu de piano de Clayton a été décrit par Ben Ratliff du New York Times comme  » l’espace disponible » avec Clayton « s’occupant avec joliesse et autorité… Si vous avez écouté beaucoup de hard bop ou de mainstream jazz du début des années 60, on peut trouver dans son jeu quelques clichés décontractés – ou peut-être même énormément – ​​mais ils sont rendus avec douceur. Plus important encore, la rhétorique amicale de cette musique les permet.»

Clayton est le fils du bassiste de jazz américain John Clayton.

Discography
Studio albums
Two-Shade : (2009)
Label: ArtistShare
Format: CD, digital download, streaming
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Bond: The Paris Sessions (2010)
Label: EmArcy
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Life Forum (2013)
Label: Concord
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Tributary Tales (2017)
Label: Motéma
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Bells On Sand (2022)
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 Albums collaboratifs :
Reverence
(Kendrick Scott featuring Walter Smith, Gerald Clayton, Mike Moreno and Derrick Hodge) (2009)
Label: Criss Cross
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While We’re Still Young
(Patrick Cornelius featuring Gerald Clayton, Jason Palmer, John Ellis, Kendrick Scott, Miles Okazaki, Nick Vayenas and Peter Slavov) (2016)
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Let Loose
(Peter Bernstein featuring Gerald Clayton, Doug Weiss and Bill Stewart) (2016)
Label: Smoke Sessions
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Songs and Photographs
(Anthony Wilson featuring Gerald Clayton, Jay Bellerose, Joshua Crumbly and Patrick Warren) (2018)
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Sanctuary
(with Matt Slocum and Larry Grenadier) (2019)
Label: Sunnyside

Source : Wikipedia

Salle CORTOT

 

 

Inaugurée en 1926 par l’architecte Auguste Perret, peu après l’achèvement du Théâtre des Champs-Élysées, la Salle Cortot propose depuis près d’un siècle un cadre acoustique exceptionnel pour les plus grands noms de la musique classique.

Initiée par le célèbre pianiste Alfred Cortot pour l’École normale de Musique de Paris, sa sonorité unique en Europe a attiré des artistes tels que Pablo Casals, Jacques Thibaud et Mstislav Rostropovitch, en faisant un lieu de choix.

Sa structure en béton armé brut, ornée de bronze doré, et ses murs en bois d’okoumé lui confèrent un style moderne à la fois élégant et accueillant, rappelant l’intérieur d’un instrument de musique. Le parterre, qui entoure la scène et ses musiciens, évoque l’esprit des théâtres antiques.

1926 : Alfred Cortot passe commande de la Salle Cortot à l’architecte Auguste Perret. La construction de la salle est réalisée en moins de trois ans, malgré les défis techniques liés au site.

1929 : Inauguration de la Salle Cortot.

1930-1937 : La salle accueille des créations emblématiques d’œuvres d’avant-garde, notamment de compositeurs tels qu’Enesco, Tailleferre, De Falla et Lili Boulanger.

1999 : La Salle Cortot est classée au titre des Monuments historiques.

AUJOURD’HUI
La Salle Cortot reçoit sur sa scène les plus grands artistes d’aujourd’hui et de demain, offrant une programmation diversifiée, dynamique et originale. Assister à un concert dans cette salle, c’est vivre une expérience intime avec les artistes, dans un cadre à la fois chaleureux et surprenant. Les concerts de la Salle Cortot proposent des expériences sonores et émouvantes, avec cette saveur unique des instants qui restent gravés dans la mémoire. Source : Site de la salle Cortot

La Salle Cortot : un bijou acoustique au cœur de Paris
Parmi les salles discrètes de la capitale, la Salle Cortot se démarque. Construite en 1929 par les frères Perret sous l’initiative du pianiste Alfred Cortot, cette œuvre architecturale a deux objectifs principaux : offrir un cadre pour les récitals des membres de l’École, et mettre en valeur le répertoire français.

Située dans une ruelle étroite, loin des larges avenues où se trouvent les grandes salles et théâtres, la Salle Cortot s’implante dans un quartier résidentiel, entourée de deux hôtels particuliers de style néo-Renaissance. Sa façade minimaliste en béton contraste avec les bâtiments en pierre et brique voisins, mais elle parvient à se faire discrète et à s’intégrer harmonieusement dans son environnement. En 1929, l’année de sa création, elle représente un véritable joyau moderne.

Une salle dédiée à l’enseignement
Pourquoi parle-t-on d’École « normale » de musique.  À l’École Normale de Musique, fondée par Alfred Cortot et Auguste Mangeot, l’ambition est de former non seulement des musiciens, mais aussi des pédagogues en musique. Cette vision a émergé chez Alfred Cortot juste après la Première Guerre mondiale, alors qu’il avait déjà enseigné au Conservatoire de Paris depuis 1907. Source Site de Radio France.

L’École normale de musique de Paris :

L’École normale de musique de Paris – Alfred Cortot, souvent abrégée en ENMP, est une école de musique supérieure privée fondée en 1919 par le pianiste et éducateur Alfred Cortot, en collaboration avec le pianiste et critique musical Auguste Mangeot. Située dans le 17e arrondissement de Paris, cette institution est dédiée à la formation de concertistes et d’enseignants.

Historique
Alfred Cortot, célèbre concertiste et professeur de piano au Conservatoire de Paris depuis 1907, s’associe en 1919 avec Auguste Mangeot, critique musical et directeur du Monde musical, pour créer une école de musique privée. Dans un climat patriotique après la Première Guerre mondiale, l’objectif est de contrer l’influence du germanisme musical en promouvant le répertoire français auprès des étudiants étrangers, souvent exclus du Conservatoire.

Dès sa fondation, l’établissement a pour ambition de former à la fois des virtuoses et des pédagogues, une mission qui tient particulièrement à cœur à Cortot. Le cursus, d’une durée de six ans, permet d’obtenir une licence en concert ou en enseignement, équivalente à celle des Musikhochschulen allemandes, et propose une variété d’enseignements tels que l’instrument, la musique de chambre, la direction d’orchestre, la composition, ainsi que la théorie, l’analyse, l’histoire de la musique, et des matières générales et pédagogiques.

Au fil des années, Auguste Mangeot assume la présidence de l’école tandis qu’Alfred Cortot en prend en charge la direction artistique et l’encadrement pédagogique. Sa renommée attire de nombreux professeurs éminents, tels que Diran Alexanian, Nadia Boulanger, Pablo Casals et Igor Stravinsky, qui participent à des classes de maître.

En 1927, bien que l’école demeure une institution privée, elle obtient un statut honorifique sous la tutelle des ministères de l’Instruction publique et des Beaux-Arts. Elle déménage de la rue Jouffroy à son emplacement actuel au coin du boulevard Malesherbes et inaugure une salle de concert en 1929.

Entre 1930 et 1937, les étudiants ont l’occasion d’interpréter des œuvres contemporaines, parfois inédites, de compositeurs tels que Bohuslav Martinů, Darius Milhaud, Francis Poulenc, et bien d’autres. Cortot organise également de nombreux concerts privés et publie divers ouvrages pédagogiques.

Après la Seconde Guerre mondiale, l’école connaît plusieurs changements de direction, avec des personnalités marquantes comme Pierre Petit et Henri Heugel. Cortot donne son dernier cours public en 1961, et après son décès, plusieurs figures se succèdent à la présidence de l’institution.

Le poète Paul Valéry qualifiait cette école de « maison d’or ».

Bâtiments

L’École a initialement été située au 64 rue Jouffroy, dans le 17e arrondissement de Paris. Les concerts des élèves avaient lieu à la Salle de la Société des Agriculteurs de France, au 8 rue d’Athènes. Face à la rapidité avec laquelle l’hôtel de la rue Jouffroy est devenu trop étroit, la marquise de Maleissye a fait don à Alfred Cortot de son hôtel particulier, situé au 114 bis boulevard Malesherbes, en 1927. Cet hôtel, qui avait été visité par Marcel Proust, est un bâtiment de style « Belle Époque », construit en 1881 par l’architecte Léopold Cochet pour la famille Rozars, choisi pour sa taille spacieuse.

Les façades, toitures et le passage cocher de ce bâtiment ont été classés monuments historiques par un arrêté du 14 avril 1987. De plus, plusieurs éléments décoratifs à l’intérieur des niveaux inférieurs et des deux étages — tels que l’escalier, les anciens salons, le boudoir, les salles à manger, le cabinet de travail, la salle de billard, la salle d’étude et la chapelle — ont également reçu cette protection par un arrêté du même jour.

Salle Cortot

La salle de concert, connue sous le nom de Salle Cortot, a été construite entre octobre 1928 et juin 1929 par l’architecte Auguste Perret, célèbre pour son travail sur le théâtre des Champs-Élysées. Elle se trouve aux numéros 76 et 78 de la rue Cardinet, à l’emplacement des anciennes écuries de l’hôtel Rozars. Sa structure en béton armé apparent ne présente de décor doré que sur les colonnes et les balcons. Avec une capacité d’accueil de 400 personnes, sa scène peut accueillir jusqu’à 25 musiciens. Son architecture innovante et son acoustique exceptionnelle ont rapidement fait l’objet de critiques élogieuses lors de son inauguration. En raison de sa taille réduite et de son aménagement astucieux, elle a été surnommée « l’armoire ». C’est ici, le 18 mars 1950, que la Symphonie pour un homme seul de Pierre Schaeffer, un pionnier de la musique concrète, a été interprétée pour la première fois. Ce bâtiment est classé monument historique depuis un arrêté du 9 octobre 1999.

L’École normale de musique aujourd’hui

Sous la présidence de Xavier Moreno, l’École est dirigée depuis le 1er décembre 2022 par Murielle Hurel-Mezghrani. Marc-Antoine Pingeon est le directeur des études depuis 2018. Chaque année, l’école accueille 800 élèves et compte un corps enseignant composé de 130 professeurs, couvrant toutes les disciplines de la musique classique, tant instrumentales que vocales. Cela inclut des spécialités telles que le chant, l’alto, la clarinette, la contrebasse, la flûte traversière, la guitare, la harpe, le hautbois, le piano, le violon et le violoncelle, ainsi que des matières théoriques et complémentaires telles que l’accompagnement, l’analyse musicale, la composition, la direction d’orchestre, l’éveil musical, la formation musicale, l’histoire de la musique, et la musique de chambre.

L’établissement est reconnu par le Ministère de la Culture, et son objectif est de :

« former des musiciens complets, capables non seulement d’exceller dans la pratique d’un instrument, du chant, de la musique de chambre ou d’une spécialité comme la composition ou la musique de film, mais aussi d’avoir des connaissances solides dans toutes les disciplines complémentaires telles que le solfège, l’analyse et l’histoire de la musique. »

L’école propose quatre types d’enseignements :

  1. Préparation aux carrières de concertiste, chef d’orchestre, compositeur et aux concours internationaux.
  2. Préparation à des carrières pédagogiques à travers le cursus d’enseignement.
  3. Classes d‘initiation musicale et instrumentale pour les enfants.
  4. Cours pour amateurs de tous niveaux, à l’exception des débutants.

L’enseignement professionnel est divisé en trois cycles : préparatoire, supérieur et de perfectionnement. Le cycle supérieur est validé par un « brevet d’exécution », suivi soit d’un « diplôme d’exécution » soit d’un « diplôme d’enseignement », puis soit d’un « diplôme supérieur d’exécution » soit d’un « diplôme supérieur d’enseignement ». Le cycle de perfectionnement se conclut par un « diplôme supérieur de concertiste » (instrument ou chant), anciennement reconnu au niveau 7 du répertoire national des certifications professionnelles.

Sources Texte et photos : Wikipedia

 

Salle GAVEAU

 

LA SALLE

Le terrain où se trouve l’immeuble Gaveau a été acquis en 1905. Les plans de la salle, conçus avec une attention particulière à l’acoustique, ont été élaborés à la fin de cette année par l’architecte Jacques Hermant. La construction de l’immeuble a eu lieu entre 1906 et 1907, et la salle Gaveau est rapidement devenue l’une des salles les plus prestigieuses de Paris. Bien qu’elle soit principalement dédiée au piano et à la musique de chambre, elle a également accueilli de nombreux orchestres. Au fil du temps, le nombre de places a légèrement évolué, se stabilisant aujourd’hui à 1020 places.

En 1912, la musique de chambre a connu quelques concerts remarquables : le 8 février, Enesco s’est produit avec le pianiste Eugène Wagner. Fritz Kreisler a donné des performances les 21 et 28 avril, suivi par Wilhelm Backaus le 15 mai. Enfin, Cortot, Thibaud et Casals ont enchanté le public les 24 et 31 mai.

La salle Gaveau a ouvert ses portes pour la saison 1907-1908. Le premier concert a eu lieu le 3 octobre 1907, présenté par le Bremer Lehrergesangverein, avec un chœur impressionnant de 140 artistes. Bien que de taille modeste, la salle Gaveau n’hésitait pas à accueillir de grandes formations. Dès cette saison, elle a également reçu les concerts Lamoureux, dirigés par Camille Chevillard, Vincent D’Indy et André Messager. La saison 1907-1908 a été particulièrement marquante pour la musique de chambre, avec Cortot, Thibaud et Casals qui ont interprété l’intégrale des trios et variations pour trio de Beethoven les 5, 8 et 12 novembre. Eugène Ysaye a donné un récital le 21 janvier 1908, et Marguerite Long s’est produite le 11 décembre 1911.

1912 : ENESCO, KREISLER, CORTOT… Cette année-là a été marquée par d’excellents concerts de musique de chambre : Enesco s’est produit le 8 février avec le pianiste Eugène Wagner. Fritz Kreisler a enchanté le public les 21 et 28 avril, suivi de Wilhelm Backaus le 15 mai, et enfin Cortot, Thibaud et Casals ont partagé la scène les 24 et 31 mai.

1933-1934 : CONCERTS LAMOUREUX ET PASDELOUP. La guerre n’a pas stoppé l’activité artistique de la salle Gaveau, qui a été utilisée pour des galas au profit des soldats et des victimes du conflit. Après la guerre, la salle a connu une période particulièrement brillante avec les concerts Lamoureux et Pasdeloup. De grands chefs d’orchestre y ont dirigé, notamment Charles Munch le 28 octobre 1933. Le célèbre pianiste Rudolph Serkin s’est produit le 2 décembre 1933, tandis que Wanda Landowska a donné un récital sur un clavecin Pleyel le 7 novembre 1933. En 1934, Yves Nat a interprété les sonates de Beethoven.

1939-1945 : UNE PÉRIODE TROUBLÉE. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la salle reprend son rôle d’accueil pour les galas. Berthe Bovy y récite des fables de La Fontaine. Durant l’occupation, de célèbres solistes se produisent, tels que Paul Tortelier, Pierre Fournier, Raymond Trouard et Jacques Février. À partir de 1944, Samson François se produit régulièrement, tandis que Germaine Lubin interprète des mélodies accompagnée au piano par Reynaldo Hahn.

1976 : REPRISE DE LA SALLE PAR C. ET J.M. FOURNIER. La faillite de la maison Gaveau en 1963 a été le seul événement à menacer la pérennité de la salle. L’immeuble, partiellement vendu à une compagnie d’assurance, a rapidement perdu de son éclat. Sous la pression foncière, la salle a failli être transformée en parking, mais a été sauvée in extremis grâce à l’engagement passionné de Chantal et Jean-Marie Fournier, un couple de musiciens qui l’ont acquise en 1976 et qui la font vivre depuis 25 ans.

En 1992, la salle Gaveau a été classée monument historique. Inscrite à l’inventaire en 1982, elle a été sauvée d’une situation critique malgré son état très dégradé. Les responsables ont exprimé leurs inquiétudes, craignant qu’un siège ne cède pendant une représentation, et ont lancé un appel pour obtenir des subventions en vue de sa restauration. Les travaux, supervisés par l’architecte en chef des monuments historiques, Alain Charles Perrot, qui s’occupe également de l’opéra de Paris, visent à restaurer le confort acoustique tout en préservant le son unique de la salle, essentiel à son succès.

2001 : LA RÉNOVATION EST ENFIN TERMINÉE ! Bien que le son demeure inchangé, l’atmosphère a évolué : « Les spectateurs seront agréablement surpris de redécouvrir la simplicité et l’élégance d’origine de cette salle moderne avant l’heure », déclare Alain Charles Perrot. L’architecte a réussi à retrouver le délicat gris rehaussé d’or du décor historique, tout en préservant l’originalité de l’éclairage, avec ses ampoules nues suspendues « comme des perles au plafond ». Les fauteuils, soigneusement reconstitués avec des piétements métalliques et un cadre en bois, arborent à nouveau leur teinte jaune bouton d’or d’origine. En revenant à son authenticité, Gaveau souhaite séduire un nouveau public, y compris les entreprises du « triangle d’or » pour des événements privés. L’avenir de cette salle prestigieuse repose sur une complémentarité harmonieuse des activités, tout en plaçant toujours la musique au cœur de l’expérience. La salle rouvrira ses portes le 8 janvier 2001, avec un concert de réouverture mémorable, mettant en vedette le grand Roberto Alagna.
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*Source  du texte  : Site officiel de la Salle Gaveau
*Source de la photo : Wikipedia
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2024 : QUELLE PERSPECTIVE POUR LA SALLE GAVEAU? 
Le producteur Jean-Marc Dumontet, récemment devenu propriétaire de la marque et du fonds de commerce, déclare son intention d’élargir l’offre du lieu tout en s’appuyant sur son « socle » qu’est la musique classique.

Dans une interview accordée au Figaro, Jean-Marc Dumontet a exprimé sans détour ses ambitions pour la salle Gaveau : « Tout comme le domaine de la musique classique, Gaveau doit se réinventer. » Ce renouvellement n’impliquera pas des rénovations importantes, à l’exception de la façade et du logo, mais se traduira plutôt par l’organisation de « concerts acoustiques avec des artistes de renom, des spectacles en solo et des performances humoristiques ». Il prévoit également d’ouvrir un restaurant sur place, non pas dans un but lucratif, mais pour « aider à redéfinir l’image de Gaveau ».

Dumontet s’efforce par ailleurs de rassurer le public fidèle : « Gaveau a été un lieu emblématique de la musique classique, et je compte m’appuyer sur cet héritage tout en le renforçant. »

La place réservée à l’héritage musical de la salle, qui porte le nom d’une célèbre marque de pianos, demeure à clarifier. La programmation de la prochaine saison sera annoncée au premier trimestre 2025, et des modifications pourraient être effectuées sur la saison actuelle afin de « revitaliser l’offre prévue jusqu’en juin 2025 ».

Il est également important de mentionner que le producteur se remet lentement d’une année 2022 particulièrement difficile financièrement et qu’il reconnaît l’urgence de générer des bénéfices : « Pour acquérir mes théâtres, je suis entièrement emprunté. Je pars de rien, donc ils doivent rapidement devenir rentables […] La première année sera difficile, mais l’objectif est que Gaveau atteigne l’équilibre dès la deuxième année. »

Source : Diapason Octobre 2O24.

Benoit Duteurtre

Benoit Duteurtre (par Claude Truong Ngoc) – octobre 2015.jpg

Très lié à mes parents, musiciens et enseignants, Benoit Duteurtre était intégrée à notre vie familiale en Normandie. Il se joignait donc souvent à nos repas, et aux soirées musicales que nous organisions régulièrement.

Il communiquait régulièrement avec ma mère, (qui fût son professeur de musicologie à l’université de Rouen),  sur leurs idées et écris musicologiques;

Cette proximité lui permet aussi de prendre des leçons avec mon père Olivier Bernard, pianiste et compositeur, professeur au Conservatoire Régional de Rouen.

Il avait depuis longtemps deux chambres dans la maison de mes parents, en Normandie, afin de venir écrire au calme.

Benoit est mort récemment, et va beaucoup nous manquer. Aussi je poste ici un petit rappel de sa biographie.

Biographie

Benoît Duteurtre, né le 20 mars 1960 à Sainte-Adresse (Seine-Maritime) et décédé le 16 juillet 2024 à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), était un écrivain, essayiste, critique musical, ainsi que producteur et animateur de radio français.

Jeunesse et formation
Benoît Duteurtre voit le jour à Sainte-Adresse, près du Havre, où il passe son enfance. Fils de Jean-Claude Duteurtre et Marie-Claire Georges, il est également le petit-fils de Maurice Georges et l’arrière-petit-fils de René Coty, ancien président de la République, par sa mère. Il fait ses études au lycée François-Ier du Havre puis à l’Institution Saint-Joseph, un établissement privé catholique. À quinze ans, il soumet ses premiers textes à l’auteur dramatique Armand Salacrou, installé au Havre, qui l’encourage à poursuivre dans cette voie. La ville du Havre, marquée par les destructions de la Seconde Guerre mondiale et sa reconstruction classique, occupera une place importante dans son œuvre.

Passionné très tôt par la musique, notamment contemporaine, Duteurtre se considère comme un disciple de Pierre Boulez. En 1977, il commence des études de musicologie à l’université de Rouen. Durant cette période, il rencontre des compositeurs de renom tels que Karlheinz Stockhausen en 1977, Iannis Xenakis en 1978, et étudie un mois avec György Ligeti en 1979. Il obtient ensuite sa licence de musicologie.

Premières publications
Tout en étudiant, Duteurtre continue d’écrire. En 1982, il envoie plusieurs textes à Samuel Beckett, qui lui conseille de les soumettre à la revue Minuit des Éditions de Minuit. Il s’installe à Paris, où il joue du piano au festival musical du Printemps de Bourges et dans les spectacles de Norbert Letheule au théâtre des Amandiers de Nanterre, collaborant avec des musiciens comme Bernard Lubat et Henri Texier. Il participe également à l’enregistrement du tube « Paris Latino » et occupe divers petits emplois, comme vendeur au BHV, sondeur, et accompagnateur de cours de danse.

En 1985, il publie son premier roman, Sommeil perdu, qui raconte l’histoire d’un jeune homme dépressif quittant sa ville natale pour s’installer à Paris. En 1987, il publie Les Vaches (réédité en 2000 sous le titre À propos des Vaches), qui dépeint la vie d’un garçon oscillant entre l’année scolaire au bord de la mer et les vacances à la montagne. Ses nouvelles sont publiées dans le magazine L’Infini, dirigé par Philippe Sollers, et il collabore également avec des revues comme Playboy (édition française), La Vie catholique, Les Lettres françaises, Révolution, et Détective.

En 1990, Duteurtre découvre New York, une ville qui le fascine. Il y fait la connaissance de l’écrivain américain Bruce Benderson, avec qui il se lie d’amitié. Son roman L’Amoureux malgré lui est publié en 1989, suivi de Tout doit disparaître en 1992. Dans ce dernier, il relate les expériences d’un jeune journaliste, inspirées de ses propres débuts dans le journalisme et la critique musicale. Il envoie ce livre à Guy Debord, qui lui répond chaleureusement : « Il vous a suffi de voir le même siècle et sa sorte d’art, vous l’avez ressenti justement. » Tout doit disparaître aborde également les réflexions de l’auteur sur la musique contemporaine, notamment sur l’évolution de la musique classique française à la fin du XXe siècle et son faible attrait auprès du grand public, des idées qu’il développera davantage dans son essai Requiem pour une avant-garde.

Requiem pour une avant-garde** est un essai publié en 1995 qui examine et critique la musique contemporaine ainsi que son institutionnalisation en France. Cet ouvrage suscite de vives réactions dans la presse. Dans Le Monde, Anne Rey établit une comparaison entre Duteurtre et le révisionniste Robert Faurisson. En réponse, Duteurtre attaque le journal et remporte son procès, ce qui oblige Le Monde à publier son droit de réponse. Des publications telles que Le Point, Le Monde de la musique, Diapason et l’International Herald Tribune soutiennent également le travail de l’auteur. Bien qu’une part significative de cet essai soit dédiée à la critique de l’œuvre et de l’influence de Pierre Boulez, Benoît Duteurtre aborde également la question d’une certaine nostalgie pour la Belle Époque et ses répercussions sur la France contemporaine. Cette thématique réapparaîtra fréquemment dans ses romans ultérieurs.

En 1996, le roman **Gaieté parisienne** est publié, explorant la communauté gay de Paris. Le protagoniste, un homme sur le point d’atteindre la trentaine, s’inquiète de la monotonie de son existence. En 1997, **Drôle de temps**, un autre roman, remporte le prix de la nouvelle de l’Académie française. Milan Kundera en fait une critique bienveillante dans *Le Nouvel Observateur* et rédige la préface de l’édition Folio. Philippe Muray écrit également un article qui, tout en soulignant la perspicacité des personnages et des situations de Duteurtre, met en avant le rôle de l’écrivain dans la société.

En 1999, **Les Malentendus** est publié, mettant en scène un jeune immigré arabe, une femme chef d’entreprise, un étudiant de Sciences Po et un handicapé homosexuel, dont les destins se croisent et s’influencent mutuellement. En 2001, son roman **Le Voyage en France** reçoit le prix Médicis. Dans cette œuvre, un jeune Américain fasciné par le Paris de la fin du XIXe siècle découvre la France contemporaine et croise le chemin d’un homme, journaliste vivant à Paris, qui oscille entre des périodes de dépression et d’euphorie.

**Service Clientèle**, publié en 2003, se compose de courts chapitres traitant des défis rencontrés face aux services d’assistance commerciale et technique des entreprises proposant des téléphones mobiles, des billets d’avion ou des connexions Internet. Cette œuvre, traduite dans plusieurs langues, est également commentée avec bienveillance par François Taillandier dans le quotidien *L’Humanité*.

« La Rebelle », un roman publié en 2004, retrace la vie d’une présentatrice de télévision de gauche, ambitieuse et carriériste, qui croise la route d’un jeune informaticien égyptien homosexuel, d’un escroc et du PDG d’une grande entreprise française. En 2005, « La Petite Fille et la cigarette » voit le jour, relatant la chute d’un fonctionnaire et les répercussions de la dernière requête d’un condamné à mort. Ce roman, traduit en une vingtaine de langues, est adapté sur scène en République tchèque et en Roumanie. En 2013, il devient sujet de polémique aux États-Unis après avoir été plagié par l’acteur Shia LaBeouf sous le titre « Stale N Mate ». Une version dessinée de ce livre, réalisée par Sylvain-Moizie, sort en 2016 aux éditions La Boîte à Bulles. « Chemin de fer », publié en 2006, présente le journal intime d’une femme quinquagénaire, partagée entre sa brillante carrière parisienne et son amour pour une petite maison dans un village montagnard, où elle tente de s’éloigner du monde moderne. Ce roman est également une réflexion sur l’évolution de notre société et le progrès, qui semble souvent conduire à des régressions. Benoît Duteurtre contribue aussi à la fondation de la revue littéraire « L’Atelier du roman », aux côtés d’auteurs tels que Milan Kundera et Michel Houellebecq. En mars 2007, il publie un article intitulé « Muray est une fête », à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Philippe Muray. Deux numéros de « L’Atelier du roman » sont consacrés à « Voyage en France » (n° 31) et à l’œuvre de Benoît Duteurtre (n° 76).

« Chemin de fer », publié en 2006, dévoile le journal intime d’une femme d’une cinquantaine d’années, qui jongle entre sa carrière brillante à Paris et son attachement à une modeste maison dans un village de montagne, où elle cherche à s’éloigner des tumultes du monde moderne. Cette œuvre propose également une réflexion sur l’évolution de notre société et sur un progrès qui semble souvent s’accompagner de régressions.

Benoît Duteurtre contribue à la création de la revue littéraire « L’Atelier du roman », aux côtés d’auteurs tels que Milan Kundera et Michel Houellebecq. En mars 2007, il publie un article intitulé « Muray est une fête », à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Philippe Muray. Deux numéros de « L’Atelier du roman » sont dédiés au « Voyage en France » (n° 31) et à l’œuvre de Duteurtre (n° 76).

En août 2007, « La Cité heureuse » présente Town Park, une ville fictive transformée en parc d’attraction culturel, gérée par une entreprise nommée la Compagnie. Parmi les résidents devenus animateurs, un scénariste de séries télévisées tente de s’adapter aux nouvelles tendances. La même année, il publie « Ma belle époque », un recueil d’articles parus dans la presse, que l’auteur décrit comme « une sorte d’autoportrait ».

« Les Pieds dans l’eau », sorti fin août 2008, évoque la relation de Duteurtre avec la plage d’Étretat, station balnéaire qu’il a longtemps fréquentée. Ce récit autobiographique explore également son milieu social et sa famille, marqués par la figure de son arrière-grand-père, le président René Coty.

En 2009, « Ballets roses », publié chez Grasset dans la collection « Ceci n’est pas un fait divers », s’intéresse aux aventures d’André Le Troquer, ancien résistant et président de l’Assemblée, avec de jeunes adolescentes. « Le Retour du Général », sorti en mars 2010, imagine le retour du Général de Gaulle, âgé de 120 ans, dans la France contemporaine. Il est suivi de deux romans autobiographiques : « L’Été 76 », inspiré de l’adolescence de l’auteur, et « À nous deux Paris », qui retrace les débuts parisiens d’un personnage ressemblant à Duteurtre dans les années 1980.

Dans « Polémiques » (2013) et « La Nostalgie des buffets de gare » (2015), Duteurtre compile diverses réflexions sur la société moderne, notamment sur l’évolution des voyages en train. Son roman « L’Ordinateur du Paradis », une fantaisie sur la surveillance généralisée, nous plonge dans un paradis évoquant un centre commercial et figure parmi les premières sélections du prix Goncourt 2014.

Enfin, « Livre pour adultes », publié en 2016, est un roman très personnel où l’auteur mêle souvenirs, essais, fictions, humour et nostalgie. Ce livre est également présent en 2016 dans les sélections des prix Renaudot, Interallié, et du grand prix du roman de l’Académie française.

Carrière musicale

En 1991, Benoît Duteurtre est désigné conseiller musical pour la Biennale de Lyon dédiée à la musique française. Cette mission lui permet de collaborer avec Manuel Rosenthal, chef d’orchestre et ancien élève de Maurice Ravel. La même année, il rencontre le compositeur Olivier Messiaen, qu’il considère comme « le dernier véritable génie de la musique française ». En 1993, il prend la direction de la collection Solfèges aux éditions du Seuil. En 1995, aux côtés de Marcel Landowski, il cofonde l’association Musique nouvelle en liberté pour soutenir la création musicale contemporaine. Depuis 2000, il en assure la présidence avec Jean-Claude Casadesus à sa tête. Reconnu comme une figure influente dans le domaine musical, particulièrement dans les cercles politiques de droite, il a travaillé dans les années 1990 avec Marcel Landowski, ancien directeur des affaires culturelles de la Ville de Paris.

En mars 2004, le texte de Duteurtre pour la comédie musicale Vive l’Opéra-Comique de Jérôme Savary est mis en scène à l’Opéra-Comique à Paris. En 2008, il adapte le livret de l’opérette Véronique d’André Messager, dirigée par Fanny Ardant au Théâtre du Châtelet.

Par ailleurs, Duteurtre donne chaque année des conférences à la Fondation Singer-Polignac sur divers thèmes musicaux.

En 2005, il est élu membre de l’académie Alphonse-Allais.

Radio et télévision

Benoît Duteurtre est l’initiateur et présentateur de l’émission télévisée Les Folies de l’opérette, diffusée en 2005 sur France 3 et France 5. Entre 1996 et 1999, il anime l’émission radiophonique Les Beaux Dimanches sur France Musique, à l’invitation de Jean-Pierre Rousseau. Depuis 1999, il produit et présente Étonnez-moi Benoît, une émission hebdomadaire sur France Musique, dédiée à l’opérette, à la chanson populaire et à la musique légère. Il y invite divers artistes et experts, dont Pierre-Marcel Ondher et Serge Elhaïk, spécialistes des grands orchestres de variétés.

Depuis plusieurs années, il présente également le Concert du nouvel an de Vienne, diffusé chaque 1er janvier sur France 2.

Traduit dans une vingtaine de langues, Duteurtre collabore en tant que journaliste avec Marianne et tient des chroniques régulières pour Le Figaro littéraire, Le Monde de la musique et Classica. Il a également siégé au comité de lecture des éditions Denoël.

En 2018, il se présente à l’Académie française, mais l’élection du 22 novembre ne consacre ni lui, ni son rival Pascal Bruckner.

Vie privée et prises de position

En novembre 2013, Benoît Duteurtre signe le « Manifeste des 343 salauds », publié dans la revue Causeur, en soutien aux hommes ayant recours à la prostitution.

Bien qu’ouvertement homosexuel, il défend l’idée selon laquelle « l’hétérosexualité demeure la norme, tandis que l’homosexualité représente une exception », malgré les efforts pour promouvoir une égalité entre les deux orientations. Dès 1996, il avait soutenu une pétition en faveur du « CUC », précurseur du PACS. Cependant, durant les débats sur le mariage pour tous, il émet des réserves, critiquant certains homosexuels qui, selon lui, « voient dans le mariage une manière de valider leur sexualité minoritaire, influencés par la théorie du genre et le désir d’avoir des enfants ».

Duteurtre critique également Anne Hidalgo, maire de Paris, dans son livre Les Dents de la maire : Souffrances d’un piéton de Paris. Ses critiques envers la capitale remontent à 2001, préférant vivre en Normandie ou à New York, jugeant que « le monde moderne semble s’être installé dans un décor historique » à Paris, ville où il avait pourtant remporté le prix Médicis mais dans laquelle il ne se sentait pas vraiment chez lui.

Décès

Benoît Duteurtre décède d’une crise cardiaque le 16 juillet 2024 à Vandœuvre-lès-Nancy, après avoir été victime d’un malaise dans sa résidence secondaire au Valtin, dans les Vosges. Il meurt à 64 ans et est enterré au cimetière du Valtin.

Biographie : source : Wikipedia

Concert en hommage à Benoit Duteurtre à la Fondation Singer-Polignac le jeudi 14 novembre 2024 :

En parallèle de ses débuts à la radio en 1996, Benoît Duteurtre a présenté son tout premier concert à la Fondation Singer-Polignac le 7 mars de la même année. Ce concert, dédié à la musique jouée dans le salon de la Princesse de Polignac, a marqué le commencement d’une collaboration longue et fructueuse avec la fondation. Au fil des années, Benoît a su faire valoir son talent d’orateur et sa vaste culture musicale, devenant une figure essentielle de nos soirées musicales. Depuis 2010, il dirige un cycle de concerts-commentés, offrant au public une exploration à la fois érudite et passionnée des grandes personnalités de la musique.

Les concerts-commentés de Benoît, qui abordaient des sujets variés tels que Les salons parisiens de Frédéric Chopin, Sacha Guitry et la musique, Le Groupe des Six, la musique contemporaine, et plus récemment, la musique russe, ont toujours su captiver le public. Ce dernier appréciait tout particulièrement le dynamisme, l’humour et la passion qui émanaient de ses présentations, reflétant ainsi l’amour profond que Benoît portait à la musique. Personne n’aurait pu imaginer que son concert-commenté du 13 juin 2024 serait le dernier. Cette soirée, dédiée à la musique créée dans le salon Singer-Polignac, faisait écho à son tout premier concert donné dans ces lieux, 28 ans plus tôt. Benoît avait exprimé sa grande joie de pouvoir revisiter un sujet qui lui tenait tant à cœur.

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Le concert hommage prévu le 14 novembre 2024 a réuni des instrumentistes qui ont souvent collaboré avec lui. Ils ont interprété des œuvres qu’il aimait tout particulièrement. Des chanteuses des Frivolités Parisiennes, un ensemble qu’il a soutenu et encouragé pendant de nombreuses années, ont été également présentes.

programme :

Extraits d’oeuvres de Claude Debussy, Gabriel Fauré, Reynaldo Hahn, André Messager, Jacques Offenbach, Maurice Yvain…

 

La FONDATION SINGER-POLIGNAC

      La Fondation Singer-Polignac :

La Fondation Singer-Polignac, reconnue d’utilité publique, a été fondée en 1928 à Paris par la mécène Winnaretta Singer, princesse Edmond de Polignac.

Financée par ses propres ressources, la fondation soutient activement les arts, les lettres, ainsi que les sciences, tant humaines que médicales. Depuis 2020, elle est dirigée par le professeur Pierre Corvol, membre de l’Académie des sciences.

Origines
Winnaretta Singer, héritière de la fortune des machines à coudre Singer, a souhaité consacrer sa richesse au service des arts et des sciences. Elle a organisé de nombreuses soirées musicales dans son hôtel particulier du 16e arrondissement de Paris, soutenant financièrement des projets musicaux et aidant des jeunes compositeurs tels qu’Igor Stravinsky, Francis Poulenc, Erik Satie, Germaine Tailleferre, et Darius Milhaud à se faire connaître. Son mécénat s’est également étendu aux sciences, avec un soutien apporté à des figures comme Marie Curie et Édouard Branly.

Entre 1926 et 1927, Winnaretta Singer, souhaitant formaliser son mécénat, a consulté Maurice Paléologue, qui lui a conseillé de créer une fondation scientifique en faveur du Collège de France, en collaboration avec le professeur Joseph Bédier.

Après plusieurs ajustements, la Fondation Singer-Polignac est officiellement créée le 16 mars 1928, après un vote unanime des deux chambres. Winnaretta Singer accompagne cette fondation d’une dotation de trois millions de francs, avec le décret de dotation ratifié le 17 octobre 1928 et publié au Journal officiel le 4 novembre de la même année.

Fonctionnement

La fondation créée par Winnaretta Singer, princesse Edmond de Polignac, a connu plusieurs évolutions dans son organisation. De 1928 à 2020, elle était gérée par un conseil d’administration de onze membres, conformément aux souhaits de la fondatrice. Parmi eux, huit étaient nommés à vie et remplacés par cooptation en cas de décès, disparition ou démission.

À l’origine, ce conseil comprenait surtout des membres issus du Collège de France et de l’Institut de France. Cependant, la fondation, grâce à son statut d’Établissement public national et à son autonomie financière, était entièrement indépendante de ces institutions.

Jusqu’à son décès en 1939, Winnaretta Singer participait activement aux réunions du conseil d’administration. Après sa mort, la fondation hérite en 1943 de son hôtel particulier situé au 43, avenue Georges-Mandel à Paris, où elle s’installe en 1945. À partir de cette époque, elle bénéficie chaque année de dons anonymes allant de 150 000 à 180 000 dollars canadiens, versés par la Royal Trust Cie à Montréal en hommage à la princesse.

Citoyenne américaine, Winnaretta Singer avait souhaité que ses actifs soient placés au Canada sous la gestion d’un trustee américain. En 1972, ce trustee révèle l’existence du fonds créé par la princesse et confie sa gestion, conformément à ses volontés.

Entièrement autonome, la fondation ne reçoit aucune subvention publique et fonctionne exclusivement grâce à la gestion du fonds légué par Winnaretta Singer.

Depuis le 1er janvier 2021, la fondation a modifié sa structure juridique à la suite d’un décret du 30 décembre 2020. Le conseil d’administration compte désormais douze membres, dont huit membres qualifiés et quatre membres de droit représentant le ministère de l’Enseignement supérieur, le ministère de la Culture, le ministère de l’Intérieur et le Conseil d’État.

Activités (1928-2006)

La fondation Singer-Polignac soutient des recherches scientifiques, notamment dans le domaine de l’océanographie, finance divers projets et attribue des bourses d’études. À partir de 1937, elle organise des colloques littéraires et scientifiques, dont elle publie les actes pendant plusieurs années.

En 1951, Nadia Boulanger, qui avait auparavant assuré la programmation des concerts pour la princesse, prend en charge la saison musicale de la fondation. Après son décès en 1979, Jean Françaix, l’un de ses anciens élèves, lui succède et continue jusqu’à sa mort en 1997. Par la suite, l’organisation des concerts est confiée à plusieurs personnalités, notamment Jehan Despert et Benoît Duteurtre.

Activités (2006 à aujourd’hui)

En 2006, Yves Pouliquen, membre de l’Académie française, succède à Édouard Bonnefous à la présidence de la fondation. Sous son impulsion, et avec les conseils de Pierre Boulez ainsi que le soutien d’Yves Petit de Voize, la fondation met en place une résidence musicale. Cette initiative renforce l’engagement de la fondation envers la musique de chambre, initié par Winnaretta Singer, en soutenant de jeunes artistes, ensembles et compositeurs issus des plus grands conservatoires. La résidence les aide à concrétiser leurs projets, que ce soit par la production audiovisuelle ou discographique, et leur offre des conditions de répétition optimales ainsi que la possibilité de se produire en concert.

La résidence musicale s’organise autour de trois catégories :

  • Artistes résidents : jeunes talents, généralement de moins de 30 ans ;
  • Artistes associés : musiciens ou ensembles reconnus, capables de guider et fédérer des projets avec de jeunes artistes ;
  • Compositeurs en résidence.

Les admissions à la résidence se font exclusivement par cooptation, sur recommandation des conseillers musicaux de la fondation, tels qu’Yves Petit de Voize, Benoît Duteurtre, et depuis 2017, Maxime Pascal. Des artistes associés tels que le Quatuor Ebène, Renaud Capuçon ou Le Poème Harmonique participent également à ce processus.

La fondation dispose de six salles de répétition et permet aux artistes de se produire lors de sa saison musicale ou dans des festivals qu’elle soutient, comme le Festival de Pâques de Deauville et le Festival de Pont-Croix. Seuls les artistes en résidence participent aux concerts organisés par la fondation, principalement donnés dans son salon de musique et accessibles sur invitation.

En réponse au confinement de 2020, la fondation a élargi son offre en proposant des concerts en streaming, filmés à huis clos en partenariat avec medici.tv. En novembre 2020, elle a produit son propre festival en ligne, suivi d’une deuxième édition en mai 2021.

Journées culturelles et scientifiques

La fondation continue d’organiser des colloques dédiés aux arts, à la littérature, aux sciences humaines et médicales. Ces événements sont gratuits, mais une inscription en ligne est requise pour y participer. Chaque intervention est enregistrée et disponible sur le site de la fondation. Depuis 2021, les événements sont également retransmis en direct sur la plateforme singer-polignac.tv.

Aides directes et prix

Depuis 2011, le conseil d’administration de la fondation accorde des aides directes à des associations ou structures œuvrant dans les domaines des arts, des sciences et du social. Chaque année, un vote est organisé pour sélectionner les bénéficiaires après examen des candidatures soumises.

Entre 2014 et 2016, la fondation a par ailleurs décerné le Prix des Muses, un prix musical créé en 1993 dans le cadre de Musicora, qui distingue des ouvrages en langue française sur la musique classique, le jazz et les musiques traditionnelles.

Conseil et membres

Conseil actuel
Le conseil d’administration actuel est composé de :

  • Pierre Corvol, président (2020)
  • Michel Zink, vice-président
  • Gilbert Guillaume, trésorier
  • Alain Carpentier
  • Hélène Carrère d’Encausse
  • Marie-Germaine Bousser
  • Pierre Mutz, représentant du ministère de l’Intérieur
  • Antoine Compagnon
  • Amin Maalouf
  • Maryvonne de Saint-Pulgent, représentante du Conseil d’État
  • Françoise Combes, représentante du ministère de l’Enseignement supérieur.

Source : Wikipedia

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Souvenirs de la Princesse de Polignac par son petit-neveu

Publié dans Winnaretta Singer-Polignac par le Prince Edmond de Polignac

En tant que dernier membre de la famille à avoir vécu dans l’hôtel particulier de ma grand-tante, que j’appelais affectueusement « tante Winnie », je souhaite partager mes souvenirs d’elle. Elle incarnait à la fois une grande tendresse et un profond respect pour la famille. Je me souviens de ma première visite à son « atelier » rue Cortambert, à l’âge de 12 ans. Cet endroit, tout comme ma tante, était froid et mystérieux. Elle était assise à son orgue, et en silence, elle m’a dit : « Regarde ». À travers cette simple phrase et sa musique, elle m’enseignait à voir au-delà des apparences, une leçon qui m’a marqué pour toujours.

Un jour, tante Winnie m’a convoqué dans son salon pour me transmettre ses principes de vie : le sens de l’honneur, le respect de soi et le courage face à l’existence. Elle m’a expliqué que l’honneur signifiait rester fidèle à ses racines et à soi-même avec simplicité et sincérité, des valeurs partagées également par mon oncle Jean, qui lui était d’une grande loyauté. Il l’a exprimé dans une lettre émouvante, écrite depuis le Palazzo Polignac à Venise en 1923, où il évoque leur attachement commun aux souvenirs de son mari, le prince Edmond de Polignac.

La solitude était un thème récurrent dans sa correspondance. Bien que sa vie ait été dédiée à la musique et à ses engagements en tant que mécène, elle restait profondément attachée à la mémoire du prince Edmond. Elle était d’ailleurs très distante de l’argent, n’appréciant que celui que l’on gagne. Un épisode marquant fut lorsqu’elle fit un don important à l’Armée du Salut pour la construction de la « Cité Refuge » conçue par Le Corbusier, mais en gardant une certaine distance avec ce geste philanthropique.

Tante Winnie n’était pas religieuse au sens traditionnel, mais elle voyait dans l’art et la musique une forme de transcendance. Pour elle, contempler une œuvre de Manet ou écouter Bach, c’était une prière silencieuse. Elle pouvait néanmoins paraître froide et distante, notamment lors de notre première rencontre, mais c’était une forme de protection. Malgré tout, elle se confiait à moi, car j’étais jeune et sans jugement.

Nadia Boulanger, une amie proche, a su percer cette froideur et canaliser l’énergie artistique qui entourait tante Winnie. Nadia, surnommée « Mademoiselle », était exigeante mais aussi joyeuse et fidèle, et leur relation était empreinte de respect mutuel.

Chacun garde de ma grand-tante des souvenirs uniques, reflétant ce qu’il ou elle a perçu d’elle. Mais au fond, son aura et son influence demeurent insaisissables pour beaucoup, en raison de sa personnalité et de son rayonnement exceptionnel.

Ces souvenirs ont été partagés lors de la réunion organisée le 25 juin 2005 par le président Édouard Bonnefous à la Fondation Singer-Polignac.

Son plus grand défaut était une froideur qui pouvait déstabiliser, comme ce fut le cas à notre première rencontre. Son attitude distante, presque militaire, était une manière de se protéger. Elle se confiait peu, sauf avec moi, car j’étais jeune, l’écoutais et ne la jugeais pas.

Seule Nadia Boulanger a su canaliser l’énergie qui l’entourait, révélant la modestie de chacun. Mademoiselle, comme on l’appelait, était exigeante dans le travail mais également joyeuse et fidèle à ses proches, ce qui explique l’amitié avec tante Winnie.

Lors de discussions, Nadia Boulanger, avant de partir aux États-Unis, affirmait que les grands élèves viendraient d’Amérique, contrairement à tante Winnie, qui avait perdu son admiration pour son pays d’origine. Cependant, Boulanger a écrit : « Noël Lee est un des plus beaux musiciens que j’ai rencontrés, avec une véritable personnalité, délicatesse et force. »

En conclusion, chacun perçoit d’elle ce qui lui convient, élimine ce qui le gêne, et ajoute ce qu’il rêve, mais son aura reste inatteignable en raison de son rayonnement exceptionnel.

Source : Site officiel de la Fondation Singer-Polignac

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La Fondation SINGER POLIGNAC Aujourd’hui

Site de La fondation Singer-Polignac

En 1928, Winnaretta Singer, princesse Edmond de Polignac, officialisa son soutien de longue date aux arts, aux lettres et aux sciences en créant la Fondation Singer-Polignac avec Raymond Poincaré et Maurice Paléologue. Après sa disparition en 1943, la fondation a poursuivi ses activités depuis son hôtel particulier près du Trocadéro, à Paris.

Sous la direction d’Yves Pouliquen, membre de l’Académie française et président de la fondation de 2006 à 2020, puis de Pierre Corvol, le conseil d’administration a cherché à renforcer les missions initiées par Winnaretta Singer.

Dans le domaine des arts, la fondation, fidèle à l’esprit de la princesse, accorde une importance particulière à la musique. Elle organise des soirées et rencontres musicales tout au long de l’année, et anime une résidence artistique accueillant de jeunes solistes, ensembles et compositeurs pour des répétitions et enregistrements. Ces artistes peuvent présenter leurs projets lors de soirées musicales dans le célèbre salon de musique de la princesse. La fondation les soutient également lors de festivals et concerts en dehors de ses murs, tout en produisant ses propres événements, accessibles à un public invité.

La fondation organise aussi des colloques et conférences, en partenariat avec des institutions et universités internationales, sur des thèmes liés aux sciences, aux arts, à la littérature, et aux sciences humaines. Ces événements, ouverts à tous sur inscription, sont diffusés en direct sur la plateforme www.singer-polignac.tv. Chaque année, la fondation récompense des organisations méritantes dans les domaines artistiques, scientifiques, ou sociaux par l’attribution de médailles.

La Fondation Singer-Polignac fonctionne sans subventions, grâce à ses propres ressources. Depuis janvier 2021, elle est reconnue d’utilité publique (FRUP).

 

 

 

Source : Site officiel de la Fondation Singer-Polignac

 

Le Piano

Le Piano

Introduction au Piano :

Le piano, un instrument de musique polyphonique, est doté d’un clavier et appartient à la famille des cordes frappées. Il se décline en deux variantes :

  • Le piano droit, avec des cordes disposées verticalement.
  • Le piano à queue, où les cordes sont disposées horizontalement.
  • Il existe aussi des pianos numériques, qui ne possèdent pas de cordes mais intègrent des haut-parleurs pour produire le son.

 

Origines et Nom du Piano :

Son nom provient de « piano-forte », son prédécesseur du XVIIIe siècle. Il peut varier en intensité sonore grâce à la frappe des touches, passant progressivement de nuances douces (piano) à des nuances fortes (forte). Cette capacité d’expression dynamique est impossible avec d’autres instruments comme le clavecin, l’épinette ou l’orgue.

 

Structure du Piano :

Le piano est un instrument polyphonique à clavier, avec des cordes frappées par des marteaux. Les cordes sont tendues devant une table d’harmonie, où elles transmettent leurs vibrations via un chevalet. Des marteaux recouverts de feutre les frappent lorsque les touches du clavier sont enfoncées. Un étouffoir en feutre, plus doux, arrête la vibration lorsque la touche est relâchée. Le clavier standard compte 36 touches noires et 52 touches blanches, totalisant 88 touches.

 

Types de Pianos :

Les deux principaux types de pianos sont les pianos droits et les pianos à queue. Ils sont équipés de trois pédales. La pédale de gauche réduit le volume, celle du milieu étouffe ou maintient une note, tandis que celle de droite prolonge la résonance de toutes les notes jouées.

 

Développement et mutations du piano-forte :

On peut parler d’une période transitoire du piano entre la mort de Mozart (en 1791) et celle de Schubert (en 1828) ; 

Durant la longue période s’étendant de 1780 à 1890, le piano-forte de l’époque classique va subir de nombreux changements qui vont l’amener à sa forme actuelle de « piano moderne ». Cette évolution a été motivée par le besoin des compositeurs et des pianistes d’un son plus puissant, et de plus grandes possibilités expressives.

Des facteurs de piano profitent de nouveaux procédés technologiques pour produire des cordes en acier de qualité et  des cadres en fonte plus performants.

La tessiture augmenta, pour passer de 4 octaves et demie (5 octaves à l’époque de Mozart, 6 1/2 à l’époque de Chopin) aux 7 octaves 1/4, et parfois plus. Postérieurement 8 octaves voire, aujourd’hui exceptionnellement, 8 1/2.  Au fil des années, les instruments devinrent plus grands, plus puissants, et plus robustes.

 

Naissance du Piano moderne

Un collaboration concurrentielle entre les facteurs situés dans les grandes puissances qui possédaient un usage social ou individuel de la musique, explique le développement que le piano moderne a connu au XIXe siècle.

Tandis que la bourgeoisie adoptait l’instrument et la pratique musicale, les musiciens-compositeurs sont passés du rang de laquais à celui de génies, et les pianos ont profité du développement industriel et scientifique.

Les Français, les Britanniques, les Allemands et, pour finir, les Américains ont été les acteurs de la transformation de l’instrument.

Dans les années 1820, le facteur de piano Sébastien Érard (1752-1831) est à la tête des pianos Érard,  robustes. Il est en concurrence avec le facteur autrichien Ignace Pleyel (1757-1831), fondateur des pianos Pleyel, plus légers.

Tandis que Chopin  préférait la légèreté des pianos Pleyel, Liszt préférait Érard.

– La firme Érard apporta les innovations les plus importantes, du point de vue de la mécanique de l’instrument : elle déposa le brevet du système à répétition double échappement, qui permet à une note d’être rapidement rejouée, même si la touche n’est pas encore revenue à sa position initiale ; une innovation que les grands virtuoses apprécieront. Le principe dit du « double échappement » devint finalement le mécanisme standard des pianos à queue.

Pleyel s’entoura d’excellents professionnels. Camille Pleyel (fils d’Ignace) fit construire à Paris une salle de concert portant le nom de son père (la salle Pleyel, inaugurée en 1927).

Mais la production française aura, à l’origine, largement bénéficié des apports de l’école d’outre-Rhin.

Jean-Henri Pape, à Paris, semble avoir été à l’origine d’innovations importantes : dès 1813 il filait (avec du cuivre) les cordes en acier pour les basses du piano. En 1826, il remplace la couverture en cuir des marteaux par du feutre (laine de mouton) bien tassé, permettant une harmonisation plus subtile du timbre au moment de la frappe. Le triple cordage du médium et de l’aigu est généralisé par Broadwood, à Londres, dès 1817. L’emploi de l’acier filé au diamant se généralise dès 1834, et sa qualité n’a cessé de s’améliorer jusqu’à aujourd’hui.

Au milieu du XIXes, les pianos GAVEAU connaissent une ascension rapide, produisant des pianos droits de qualité, qui s’inspiraient de la construction des instruments Érard.

le facteur J.G. Gaveau fait progresser leur mécanique, notamment concernant l’angle de l’échappement.  Il crée la « mécanique Gaveau » : ses pianos bénéficient alors d’une réputation de qualité. On doit aussi à ses pianos et à la famille Gaveau, la construction à Paris d’une salle de concert de renom, la salle Gaveau.

Entre 1824 et 1825, les facteurs renforçaient davantage les composants métalliques utilisés dans la fabrication des pianos.  Alpheus Babcock, un facteur américain, a apporté une innovation importante en 1828. Il a opté pour l’utilisation d’un cadre unique, connu sous le nom d’armature, placé au-dessus de la table d’harmonie, pour soutenir la tension croissante des cordes. Cette tension accrue résultait à la fois du nombre et du poids des cordes.

En parallèle, Babcock a également décidé de croiser les cordes du piano (les cordes basses passant au-dessus des cordes blanches et portant sur un chevalet séparé). Cette disposition présentait plusieurs avantages, notamment une distribution plus équilibrée des tensions à travers l’instrument. De plus, cette configuration a permis d’obtenir des cordes plus longues tout en occupant moins d’espace. Ce changement a eu pour effet d’améliorer la capacité de vibration du son émis par le piano, entraînant ainsi une augmentation significative de sa puissance sonore. En résumé, ces ajustements ont marqué la naissance de la configuration moderne des cordes de piano telle que nous la connaissons aujourd’hui. Il montre également un intérêt pour l’enveloppe des marteaux.

Jonas Chickering assimile les avancées de son prédécesseur. En 1843, il dépose un brevet pour un cadre en une seule pièce (sans croisement des cordes) destiné aux pianos de concert.

Heinrich Engelhard Steinweg, anglicisé en Henry E. Steinway (1797-1871), de Wolfshagen, (Allemagne) émigre à New York en 1850. La pédale tonale est présentée en 1844 à l’Exposition de Paris par Louis-Constantin Boisselo. Le piano de concert moderne atteint quasiment sa forme actuelle dès le dernier quart du XIXe siècle. Sa forme vient donc d’une idée d’origine italienne, reprise, améliorée, et propagée par les Français et les Allemands, puis développée et industrialisée par les Britanniques, ce à quoi les Américains se sont ensuite joints. Finalement, un apport allemand a scellé cette évolution il y a environ 150 ans, donnant naissance à une synthèse qui demeure aujourd’hui encore un standard en vigueur.

 

Le piano dans le monde : une forte concurrence:

Le XVIIIe siècle a marqué l’ère de la fabrication artisanale des pianos en atelier, une pratique qui s’est répandue dans de nombreux endroits. Certains de ces ateliers ont même survécu à la transition vers l’ère industrielle, notamment en France.

Dans d’autres pays industrialisés, le XXe siècle a été témoin d’une croissance impressionnante de l’industrie du piano, comme au Japon avec Yamaha depuis 1900. Si ces pianos sont appréciés par certains,  d’autres pianistes et mélomanes estiment que leur sonorité est trop standardisée et dépourvue de personnalité.

ll est important de souligner que le son distinctif du piano français, connu pour sa sonorité « à la française » ou « romantique », demeure toujours recherché et admiré par certains pianistes de renommée.

Yamaha demeure engagé dans une recherche constante en acoustique pour améliorer ses instruments. Cette expertise s’est d’abord propagée au Japon avec la fondation de Koichi Kawai, un ancien de Yamaha, en 1927. Par la suite, elle s’est étendue en Corée avec la création des pianos Young Chang et de Samick.

L’essor rapide de la production de pianos en Asie a eu un impact néfaste sur les fabricants de pianos historiques en France à partir de la seconde moitié du XXe siècle.

Le marché des pianos neufs en France connaît une baisse drastique.

L’augmentation des acquisitions de pianos numériques en substitution des pianos acoustiques, en raison de leur encombrement moindre et de leur prix plus abordable, a également contribué à renforcer cette baisse significative depuis les années 2000.

En Russie, la fabrication de pianos a connu une période de croissance significative, surtout au XIXe siècle. Bien qu’il y ait eu quelques usines en URSS, celle qui a réussi à survivre malgré les défis se situe en Estonie et porte le nom d’Estonia.

 

Le piano moderne :

Le clavier d’un piano moderne a généralement 88 touches. Il y a 52 touches blanches pour les notes de la gamme diatonique de do majeur et 36 touches noires pour compléter la gamme chromatique. En règle générale, le clavier couvre 7 octaves et un quart.

Les touches du piano sont souvent en épicéa ou en tilleul, des bois légers. Les touches blanches mesurent normalement 13,8 cm sur 2,3 cm avec un espace de 1 mm entre elles, tandis que les touches noires font généralement 7,8 cm sur 0,9 cm. À l’époque, les touches noires étaient recouvertes d’ébène et les touches blanches étaient en ivoire. Cependant, en raison de la protection des éléphants, on a dû remplacer ces matériaux par des synthétiques. Certains pianistes optent même pour des plastiques imitant l’ivoire pour une meilleure durabilité.

Le clavier n’a pas beaucoup changé entre l’invention du piano par Cristofori et la fin du XVIIIe siècle, passant de 54 à 60 touches. Au XIXe siècle, il est passé de 60 à 88 touches, le standard actuel. Certains pianos ont dépassé ces 88 touches, atteignant jusqu’à 102 touches. Par exemple, Bösendorfer propose 97 touches depuis 1909 avec son modèle « Impérial, » et Stuart & Sons propose des pianos avec 102 touches. Actuellement, Bösendorfer noircit les touches blanches pour ne pas perturber les pianistes habitués au clavier de 88 touches, tandis que Stuart & Sons n’apporte pas de modifications spéciales, comme cela se faisait au XIXe siècle.

Peu d’œuvres explorent pleinement les possibilités offertes par les claviers de piano étendus. L’exemple le plus célèbre est probablement celui de « Une barque sur l’Océan, » la troisième pièce des « Miroirs » composée par Ravel en 1905.

Des indications similaires d’exploration de cette étendue exceptionnelle se retrouvent ailleurs, par exemple dans les compositions de Ravel « Jeux d’eau »  et  « Scarbo ».

On en trouve chez Mozart (Concerto no 17 KV 453 III, m. 56) ou un peu partout chez Beethoven (notamment dans la Hammerklavier, m. 115) et plus rarement chez Chopin (1re étude op. 10 m. 25-26 et Fantaisie op. 49 m. 24, 32, 112 et 116).

Certains compositeurs ont exploré les fréquences extrêmement basses du clavier: par exemple : Scriabine , à la fin de sa sixième sonate  ‘1912 ; ou Bartók, dans son deuxième concerto (1931).

L’Union soviétique n’a pas semblé accorder la même priorité à cette exploration que les Américains. Comme par exemple, Chostakovitch, dans son concerto op. 102.

Il existe des pianos contemporains rares qui ont moins de 88 touches, tandis que de nombreux pianos anciens en ont seulement 85. La gamme de notes qu’un compositeur utilise dans une composition dépend des ressources disponibles à son époque. Certains compositeurs ont plaidé en faveur de l’expansion de l’étendue du piano, et Beethoven est un exemple marquant, car il a eu la chance de voir son instrument étendu d’une octave et demie de son vivant. Pour qu’une œuvre puisse être jouée et partagée avec un large public, elle doit être réalisable sur les pianos disponibles pour les musiciens du futur.

Peu d’œuvres explorent les claviers étendus, parmi lesquelles Une barque sur l’Océan (3e pièce des Miroirs, de 1905) se distingue, Ravel intégrant un sol de 24 Hz à la 47e mesure, possiblement influencé par les rares Érard 3bis qui offraient une telle étendue, bien que leur nombre fût limité tout au long de la vie de Ravel. D’autres tentatives d’utiliser cette gamme apparaissent dans les Jeux d’eau (mesures 55 et 59) et le Scarbo (mesure 15). Ces « contractions » stylistiques, résolues différemment par les compositeurs à travers les époques, constituent un héritage ancien, observable chez Mozart (par exemple, Concerto no 17 KV 453 III, m. 56), Beethoven (notamment dans la Hammerklavier, m. 115) et plus sporadiquement chez Chopin (1re étude op. 10 m. 25-26 et Fantaisie op. 49 m. 24, 32, 112 et 116).

En revanche, Scriabine, en 1912, conclut sa 6e sonate avec un ré de 4 597 Hz à la 370e mesure de la portée supérieure (et 365 de l’inférieure), jouable uniquement sur les pianos australiens du Stuart & Sons à 102 touches, tels que le modèle « Grand Concert ». Dans le même esprit, Bartók, en 1931, descend au fa de 21 Hz et au sol de 24 Hz dans son 2e concerto, notamment à la 295e mesure du 1er mouvement (et m. 305 du 1er mouvement et m. 325 du 3e mvt.). Il semble considérer cette étendue comme normale, traitant la transposition de l’orchestre de manière similaire avec un Bösendorfer. Busoni, promoteur de la dernière étendue du piano dans le grave, fait peu usage de ces notes supplémentaires en tant que compositeur, descendant rarement en deçà du sol de 24 Hz, comme à la fin de la Toccata BV287 ou à la fin du 4e mouvement du 1er cahier indien BV267.

Malgré les efforts novateurs de Scriabine, l’Union soviétique ne donnait pas la priorité à la compétition avec les Américains pour l’étendue du clavier, comme illustré par Chostakovitch dans son concerto op. 102 (m. 258 et 266 du 3e mvt.), où l’écriture du contre sol à l’octave est omise.

Les pianos contemporains avec moins de 88 touches sont rares, tout comme de nombreux pianos anciens qui n’en possèdent que 85. L’étendue de l’écriture d’une œuvre représente un compromis du compositeur avec les moyens de son époque, certains plaidant, à l’instar de Beethoven, pour l’extension de l’instrument et profitant, de son vivant, d’une octave et demie supplémentaire. Afin d’assurer la diffusion d’une œuvre, celle-ci doit rester jouable sur les pianos dont disposent les futurs interprètes.

Le mécanisme[modifier | modifier le code]

Mécanisme d’un piano à queue (légende).
Mécanisme d’un piano droit (légende).

Le mécanisme essentiel dans le fonctionnement d’un piano est le mécanisme d’échappement. Si la touche et le marteau étaient directement liés, le marteau resterait coincé sur la corde, entraînant une suppression du son lors de sa propulsion vers celle-ci. Afin d’éviter cette atténuation sonore, le marteau est propulsé par le biais d’une pièce en forme d’équerre appelée le « bâton d’échappement ». Ce dernier bascule vers l’arrière lorsque sa partie horizontale atteint un dispositif réglable appelé le « bouton d’échappement ». Ainsi, le marteau est libre de revenir en arrière dès qu’il a frappé la corde, permettant à celle-ci de vibrer sans être étouffée par le marteau.

Le mécanisme d’échappement est crucial dans le fonctionnement du piano. Sans lui, le marteau resterait bloqué sur la corde après avoir été propulsé par la touche, étouffant ainsi le son. Pour remédier à cela, le marteau est propulsé via un dispositif en forme d’équerre appelé le « bâton d’échappement », qui bascule lorsque sa partie horizontale atteint une butée réglable, libérant ainsi le marteau pour qu’il puisse reculer après avoir frappé la corde.

Pour empêcher le marteau de revenir sans contrôle dans le mécanisme, il est retenu par un composant appelé l' »attrape », qui est fixé :

  • Aux pianos droits, au chevalet, une composante fondamentale du mécanisme distinct du chevalet de la table d’harmonie qui soutient les cordes.
  • Aux pianos à queue, à la touche.

En même temps, l’enfoncement de la touche active l’étouffoir, permettant à la corde de vibrer librement jusqu’à ce que la touche soit relâchée.

Bien que ce système soit présent dans tous les pianos depuis leur origine, il présente un inconvénient majeur : tant que la touche n’est pas entièrement relevée, la note ne peut être rejouée, ce qui limite la rapidité de jeu.

Pour résoudre ce problème, Sébastien Érard a développé le système de mécanique de répétition, une innovation plus précise que le terme « double échappement » car il n’y a en réalité qu’un seul mécanisme d’échappement dans les pianos. Ce système ajoute un levier supplémentaire et un ressort pour rétablir rapidement le mécanisme vers le bas et le marteau vers le haut. Ainsi, lorsque le marteau échappe à l’attrape par relâchement de la touche, il est immédiatement replacé au-dessus du bâton d’échappement, permettant de rejouer la note sans devoir relâcher complètement la touche.

Le pédalier d’un piano, souvent désigné comme « lyre » sur un piano à queue, est généralement équipé de deux ou trois pédales, parfois quatre, bien que cette dernière soit rare.

La pédale située à droite, appelée pédale forte, permet de prolonger le son et d’augmenter la résonance en relevant tous les étouffoirs, laissant ainsi les cordes vibrer librement.

À gauche, la pédale douce (ou una corda) déplace le clavier et les marteaux d’une manière qui permet à seulement deux des trois cordes attribuées à chaque note d’être frappées, ou sur certains dispositifs, que les trois cordes soient frappées avec la partie moins tassée des marteaux. Sur un piano droit, cette pédale rapproche les marteaux des cordes, réduisant ainsi la vitesse de frappe et allégeant le toucher. Dans les deux cas, le volume sonore est diminué et sur un piano à queue, le timbre de l’instrument subit des changements car le mode vibratoire des cordes diffère selon que deux ou trois d’entre elles sont frappées. Certains pianos, tels que les Stuart & Sons, possèdent quatre pédales au lieu de trois, avec les deux mécanismes de la pédale douce distincts.

Sur certains pianos, la pédale du milieu est une pédale de soutien, également appelée sostenuto ou tonale, permettant de maintenir enfoncées une ou plusieurs notes déjà jouées et en train de résonner lorsque la pédale est enfoncée. Cette pédale maintient les étouffoirs levés lorsqu’on relâche la touche. Elle est plus courante sur les pianos de concert que sur les pianos d’étude et est utilisée de manière limitée dans le répertoire pianistique.

Sur certains pianos droits, la pédale du milieu est une sourdine, également appelée pédale d’appartement ou pédale moliphone, servant à réduire le volume sonore en interposant un feutre entre les marteaux et les cordes lorsqu’elle est enclenchée. Elle n’a aucun effet sur l’interprétation mais vise uniquement à atténuer le son pour ne pas déranger l’entourage du pianiste.

Sur d’autres pianos droits, principalement américains, la pédale du milieu est une pédale forte qui ne fonctionne que pour les notes graves.

(Source : Wikipedia)

Les bienfaits de la Musique

Les bienfaits de la musique sont nombreux et diversifiés, offrant une palette variée d’avantages. En tant que langage universel, la musique joue un rôle fondamental dans le bien-être humain. Elle facilite les connexions au-delà des mots et transcende les générations, engendrant ainsi une multitude d’effets positifs.

La musique procure des expériences sensorielles et corporelles gratifiantes, renforçant les liens sociaux grâce à la possibilité de partager le plaisir musical avec nos proches. Elle marque les moments essentiels de notre vie émotionnelle et contribue à façonner notre identité.

La musique représente une évasion temporaire vers le bonheur quotidien, favorisant l’optimisme. Elle a également des propriétés apaisantes sur l’anxiété, améliorant la concentration, la mémoire et le langage.

Lorsque nous écoutons de la musique au moment approprié, notre cerveau libère de la dopamine, créant ainsi une sensation de bien-être tant sur le plan physique que mental. La musique exerce une influence positive sur notre comportement et nos émotions, contribuant à atténuer les tensions sociales.

Enfin, la musique peut également jouer un rôle thérapeutique, procurant apaisement, stimulation et sollicitation tant pour le corps que pour la mémoire, ce qui constitue l’essence même de la musicothérapie.

La musicothérapie offre de nombreux avantages pour le bien-être physique et mental. Cette approche permet aux individus d’exprimer leurs émotions à travers la musique, que ce soit en participant activement en improvisant des chansons ou en jouant d’un instrument, ou en adoptant une approche plus réceptive axée sur l’écoute musicale. Elle constitue une alternative douce aux médicaments anxiolytiques et neuroleptiques, parfois même capable de réduire leur utilisation. De plus, la musicothérapie peut être adaptée en fonction des préférences musicales du patient et de son niveau d’audition.

Même en l’absence de compétences musicales préalables, la musicothérapie offre de multiples bienfaits à ceux qui se trouvent dans des situations de solitude, de maladie ou de dépression :

  1. Elle améliore l’humeur, notamment lors de longues hospitalisations, en aidant les patients à mieux vivre leur séjour et à renforcer leurs relations avec leur famille et le personnel soignant.
  2. Elle contribue à la gestion de la douleur en stimulant la production d’endorphines grâce à une musique apaisante, ce qui réduit la douleur et l’anxiété. Elle est utilisée dans les soins palliatifs, avant ou après une opération, ainsi que dans le traitement des douleurs chroniques.
  3. Elle favorise la stimulation de l’activité cérébrale en libérant de la dopamine lors de la pratique musicale, ce qui stimule la créativité et entretient la mémoire, surtout chez les personnes jouant d’un instrument.
  4. Elle améliore la perception de l’effort physique, modifiant ainsi la sensation de fatigue grâce aux endorphines analgésiques qui procurent de l’énergie.
  5. Elle réduit le stress en renforçant la résilience et en abaissant les niveaux de cortisol, l’hormone du stress.
  6. Elle encourage un sommeil de qualité en favorisant l’endormissement grâce à une musique apaisante, tout en influençant positivement les muscles, la tension, la respiration et le rythme cardiaque.

Le PIANO : un instrument roi

Le Piano : un instrument très complet :

Le PIANO est un instrument très complet : mélodique, harmonique, polyphonique.

Il est souvent conseillé aux enfants de commencer la musique par le PIANO.

L’enfant peut ensuite choisir de continuer le piano, ou de choisir un autre instrument.

Les conservatoires regorgent de demandes d’inscriptions pour les classes de PIANO, et incitent ou obligent votre enfant à orienter son choix vers un autre instrument : tenez bon! refusez si le PIANO vous tient à coeur, quitte à inscrire votre enfant en classe de formation musicale (solfège) pendant un an, puis à renouveler la demande d’inscription en classe de piano l’année suivante: votre enfant n’en aura que des bénéfices; le solfège « rébarbatif » d’autrefois a disparu ; les professeurs sont conscients de la demande et des capacités du jeune public actuel, tout en tenant compte des exigences posées par la musique et par l’étude de l’instrument. Les enfants doivent apprendre à lire la musique, et comprendre le rythme : c’est un fait. Mais les enfants sont ravis de se retrouver en groupe avec des amis de leur age et de partager avec eux des activités : la formation musicale est aussi un acte social, en plus d’être un partage musical. Le solfège est actuellement plus « musicalisé » qu’autrefois, ne serait-ce que par le fait que les morceaux de lecture et de chant étudiés en cours portent désormais sur des oeuvres du patrimoine, et non sur des exercices de solfège pur. Il y a moins d’exigence qu’autrefois sur la théorie musicale rigide, et sur les dictés musicales.

Beaucoup d’élèves de conservatoires ou d’écoles de musique, ou d’écoles associatives de musique peinent à passer les examens annuels ; dans ce cas, il ne faut pas hésiter à engager un répétiteur en dehors, et en plus des cours ; celui ci aidera l’élève à comprendre ce qu’on attend de lui au conservatoire, et lui apprendra à travailler le piano et le solfège avec efficacité ; choisissez un professeur qui connait les différents styles de musiques, et notamment la musique classique, qui est une base importante.

 

Une formation originale : le quatuor de saxophone

DIMANCHE 7 SEPTEMBRE – 16H

M. Ravel,Quatuor en fa majeur
M.Tajcevic, Sept danses balkaniques
K. Beffa,Fireworks (extraits)
T. Escaich,Tango Virtuoso
P. Geiss, Patchwork

Quatuor Morphing,
quatuor de saxophones

Une formation originale : le quatuor de saxophone, surtout sur du répertoire de musique classique ou populaire interprété par des musiciens classiques. Connaissant par coeur le quatuor de Ravel original conçu pour les cordes, j’appréhendais plutôt ce concert. Mais j’y eu le plaisir de retrouver cette si belle composition de Ravel que je savourais entourée par les grands arbres du Parc. Les oeuvres suivantes populaires écrites et interprétées par des musiciens plutôt classiques étaient mélodieuses. On remarque encore l’orientation éclectique de la programmation, même sur cette 2e partie, « classique au vert » du mois d’août-septembre, qui s’enchaîne à la 1e partie tournée vers « le jazz et les musiques du monde ».

Quartette!

Le concert était complet comme toujours et le public enchanté. Cela le consolait sans doute des pluies intempestives du mois d’août 2014 parisien …

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Voici le morceau « Patchwork » de P. Giess : qui démarre sur un ostinato, que le quartette a interprété au Parc Floral  :

L’église Sainte-Croix des Arméniens

[:fr]Détrompez-vous! Même sans gros revenus, vous pouvez vous amuser et écouter de la belle musique dans Paris! (surtout pendant l’été) : j’ai donc assisté à deux concerts de piano à l’église Sainte-Croix des Arméniens (Paris 3e), issus d’une série de concerts proposés  :

Récital de piano pendant lequel j’ai pu entendre « Gaspard de la nuit » de Ravel, une oeuvre qui m’est très chère, que j’avais découverte par un des spécialistes de Ravel, Vlado Perlemuter, que j’aime tant, et dont voici un enregistrement (n’oubliez pas d’écouter le « Gibet » à 7:22 ) :

Récital de piano par Karolina Glab, au programme : œuvres de J.-S. Bach, Beethoven et Chopin.

Des artistes intéressants proposant un répertoire varié très travaillé.

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Cambridge Voices, dir. Ian de Massini, et David Noël-Hudson (orgue),

Au programme : œuvres de Victoria, Rachmaninov, Ravel…

le Vendredi 15 Août: entrée libre à l’Église Saint-Louis-d’Antin – Paris 9e :

Pourquoi s’en priver? Concert unique! : les choristes anglais de hauts niveaux (pourtant amateurs), exploitaient les qualité sonores de l’architecture de l’église: placés tantôt en face des auditeurs, près de l’autel, en cercle autour du public (répartis sur toute la longueur de l’église pour utiliser son dôme comme cavité sonore), les solistes situés aux deux bouts de l’église : encerclant ainsi l’auditeur de polyphonie totale, elle-même mise en valeur par l’écho naturel de l’architecture. Une prestation magnifique à ne pas rater dans cette église, chaque année au 15 août à 16h à l’église Saint-Louis d’Antin (Paris 9e), et à 11h à l’église Saint Etienne Dumont (Paris 5e).

Cambridge Voices

"Classique au vert" : le Festival au Parc Floral de Vincennes" ( Juillet & Août)

[:fr]Romain Leleu, trompette – Ensemble Convergences, quintette à cordes interprètent :
– B. BartókDanses populaires roumaines – F. Mulsant, « Sextuor pour trompette et cordes » : B. BrittenExtraits de la Simple Symphony pour cordes – G. BizetFantaisie sur Carmen G. Bizet, Adagietto – extrait de l’Arlésienne – A. C. Jobim, Chega de Saudade
A. Piazzolla, Trois tangos


Romain Leleu, un trompettiste à la sonorité chaleureuse, un grande technique, interprétant aussi un répertoire hétéroclite, ce qui semble être le choix des programmateurs de « Classique au vert » de 2014. Partageant avec « l’ensemble Convergences » une complicité, une complémentarité, sur un répertoire varié. Personnellement, j’ai adoré l’arrangement des pièces originales pour  piano de B. Bartok « Danses populaires roumaines ». Mais je suis une inconditionnelle de B. Britten, ce magicien de la composition. Un très beau concert par un temps stable, bien mérité après la pluie incessante du mois d’août 2014… un parc magnifique entretenu par des grands professionnels…

Parc Floral musiciens-14-08-17 (1)

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Ecoutez-donc un extrait pour découvrir cet ensemble et aller le voir dès qu’il se représente:

Au PARC FLORAL de VINCENNES SAISON 2018 :

  • PARIS JAZZ FESTIVAL :

http://fr.parisjazzfestival.fr/2/paris-jazz-festival/
Programmation 2018 :
http://fr.parisjazzfestival.fr/8/programmation-2018/

  • Le CLASSIQUE au VERT :

le festival a vu ses aides de la VILLE de PARIS diminuer de moitié, en conséquences de quoi : le festival « Classique au vert »  ne dure plus qu’un mois, et le « Paris jazz festival » ne dure aussi qu’un mois; le tout durant 2 mois au lieu de 4 mois par an.

Le programme est réduit, mais je conseille à tous de s’y rendre à cette adresse :

https://classiqueauvert.paris.fr/
programmation : https://classiqueauvert.paris.fr/category/programmation-2018/
 
Cette année 2018 j’ai assisté au concert du Classique au Vert du Quatuor Debussy se produisant avec Jacky Terrasson ; l’ensemble était assez remarquable : chacun s’écoutant, se complétant, sur des arrangements créés sur des compositions de Claude Debussy.
Voici le programme de ce concert :
Samedi 25 août 2018 à 16h

Debussy on Jazz !

Jacky Terrasson, Franck Tortiller, Quatuor Debussy

Quatuor Debussy
Christophe Collette et Marc Vieillefon, violons
               – Vincent Deprecq, alto
               – Cédric Conchon, violoncelle
Jacky Terrasson, piano
Franck Tortiller, percussions
1ère partie : Le Quatuor Debussy avec Franck Tortiller
Claude Debussy
La fille aux cheveux de lin/Minstrels/ Les sixtierces
Vernon Duke
I can’t get started with you
Franck Tortiller
Danza del vino (d’après La puerta del vino de C. Debussy)
Midi, do majeur (d’après Les tièrces alternées de C. Debussy)
Georges Gershwin
Bess, you is my woman now…
Tony Murena
Impasse des vertus
2ème partie : Le Quatuor Debussy avec Jacky Terrasson
Jacky Terrasson
Improvisations
Claude Debussy
Hommage à S. Pickwick Esq. P.P.M.P.C., Bruyères
Jacky Terrasson & Lionel Belmondo
Bussi’s Blues (d’après C. Debussy)
Pièce pour piano et quatuor

Lionel Belmondo
La plus que lente (d’après C. Debussy)
 
Dimanche 26 août 2018 – 16h
Cap à l’Est !
Ensemble 2E2M
Pierre Roulier, direction
Véronique Briel, piano
Didier Sandre, de la Comédie-Française, récitant
Leos Janáček, Sonatine pour piano
Igor Stravinsky, L’Histoire du Soldat
 
Le dernier week end sera très interessant :
Samedi 1er septembre 2018 à 16h :

ORCHESTRE DE CHAMBRE de PARIS :

Eivind Gullberg Jensen, direction
Hanna Hipp, mezzo-soprano
Maurice Ravel
Pavane pour une infante défunte
Jean Sibelius
Pelléas et Mélisande
Hector Berlioz
Nuits d’été

Dimanche 2 septembre 2018 à 16h

Classique au Vert Orchestra

Vers un monde nouveau…
Classique au Vert Orchestra
Pierre Mosnier,
direction
Arnold Schoenberg
La Nuit Transfigurée,
version pour ensemble à cordes
Aaron Copland
Appalachian Spring,
 [:]

« PARIS JAZZ FESTIVAL » : festival de Jazz de Paris, du Parc Floral de Vincennes, a fêté cette année ses 20 ans

Muni d’un système de sonorisation nouveau, la restitution et projection du son permet à l’auditeur, où qu’il soit placé, de profiter pleinement du concert. En journée, ce dernier est frappé par la beauté de ce parc; en soirée, il entend le vent dans les arbres illuminés par un éclairage discret. Tout autour des plantations et fleurs magnifiques.  Non loin de la scène, un lac de Nénuphars nous rappelle les peintures de Claude Monet.

Parc Floral Nénuphards (4) Parc Floral Nénuphards (2)

Parc Floral Visite :

Le PARIS JAZZ FESTIVAL :

Bien qu’on regrette la qualité de la programmation qui était proposé par les anciens producteurs, on apprécie de pouvoir assister à des concerts pour 5,50 euros dans ce cadre idéal pour ceux qui ne partent pas à la campagne. En effet, la nouvelle programmation locale hétéroclite ne permet cependant pas comme avant de profiter d’un jazz comme certain aiment, mais plutôt de musiques diverses interprétée par les musiciens de valeur, cependant moins internationaux. Or si le jazz est local, il est aussi américain et mondial. Ceci s’explique sans doute pas une limitation du budget. Mais j’ai envie de penser à ceux qui n’ont pas les moyens de partir dans les grands festivals d’été divers pour entendre ce qu’on n’entend ps tout au long de l’année dans sa propre ville.

Un concours de circonstances ne m’ayant permis que d’assister au dernier concert, j’ai pu redécouvrir le QUARTETTE de JOSHUA REDMAN le dernier jour du festival de jazz.  J’ai été convaincue par la façon efficace et musicale dont ces musiciens restituaient une musique qui n’étaient pas révolutionnaire en terme de modernité, mais incroyable de technique, de musicalité, de mise en place:  interprétation d’une tradition teintée d’harmonisations plus actuelles. La synchronisation de la section rythmique était implacable : pas une erreur en terme de mise en place, de pulsation, de swing. L’interprétation de Joshua Redman à souligné la maîtrise de ce saxophoniste sur le plan technique et rythmique, au niveau de l’articulation, du phrasé, et de la musicalité. La cohésion de l’ensemble a impressionné le public qui applaudissait à tout rompre, qu’il soit connaisseur ou non. Les mises en place de « 4/4 » ou « solos » du batteur Gregory Hutcherson étaient parfaitement conçues, encadrées par le tempo implacable du contrebassiste à l’oreille fine, Reuben Rogers, et par les relances du pianiste articulé, Aaron Goldberg. Personnellement j’aime entendre en direct ce que je ne peux entendre que sur CD, habitant loin du lieu ou se crée ce type particulier de jazz , et à ce niveau.

Hutcherson (1) Goldberg Aaron (1)

Rogers Reuben Redman-Rogers-Hutcherson-Goldberg (1).

Ecoutez donc cette belle prestation :

PARIS JAZZ FESTIVAL 2024 :

Le Paris Jazz Festival fait son grand retour au Parc Floral du 26 juin au 8 septembre 2024, offrant une nouvelle fois l’occasion de découvrir de nombreux talents musicaux dans un cadre enchanteur. Découvrez le programme des concerts gratuits ! Cet été, le Paris Jazz Festival s’installe à Vincennes pour nous enchanter avec ses concerts gratuits en plein air, à savourer durant la journée dans le magnifique Parc Floral de Paris. Au cours de 9 concerts, le festival vous promet un voyage musical exceptionnel, mettant cette année à l’honneur des artistes français. Parmi les performances à ne pas manquer, retrouvez le trompettiste Antoine Berjeaut, la pianiste Macha Gharibian, Révélation des Victoires du Jazz 2020, le quartet de jazz-funk Aldorande, l’artiste Charlotte Planchou en formation quartet, ainsi que l’accordéoniste Vincent Peirani et le quintette Petite Lucette. Rappelons que tous les concerts en journée sont gratuits et accessibles sans réservation, seule l’entrée au Parc Floral est payante.

Le Paris Jazz Festival (PJF) est un événement de jazz qui a vu le jour en 1994 et se déroule chaque année au Parc Floral de Paris. Il fait partie de la programmation des Festivals du Parc Floral, aux côtés de Classique au Vert et Pestacles. Bien que principalement dédié au jazz, le festival s’ouvre également à d’autres genres de musique afro-américaine tels que le blues, la soul et le rhythm and blues, ainsi qu’aux musiques du monde.

Au fil des deux dernières décennies, le Paris Jazz Festival a su attirer un large public, devenant l’un des événements estivaux les plus prisés en France, avec plus de 110 000 spectateurs chaque saison.

**Histoire**
Lancé au printemps 1994 par Franck Marchal et Olivier Bastardie, le festival avait pour ambition de créer un événement en plein air, au cœur de ce que l’on pourrait considérer comme le « Central Park » parisien. Initialement nommé « À Fleur de Jazz » en raison de son cadre botanique, il a rapidement conquis un public varié, allant des passionnés de jazz aux amoureux de la nature. Dès ses débuts, le festival a accueilli des artistes renommés tels que Didier Lockwood, Trilok Gurtu, Brad Mehldau, et bien d’autres. En 1998, il est rebaptisé Paris Jazz Festival et prend son envol avec l’inauguration d’une scène dédiée, l’Espace Delta, en 1999, capable d’accueillir jusqu’à 1 500 spectateurs assis ou 5 000 debout.

Depuis 2003, plusieurs équipes se sont succédé à la direction du festival :
– 2003 à 2005 : François Peyratout et Reno Di Matteo (Nemo Productions)
– 2006 à 2008 : Jean-Noël Ginibre (Loop Productions) et Enzo Sayrin (Enzo Productions)
– 2009 à 2014 : Pierrette Devineau et Sebastian Danchin (CC Production)
– 2015 à 2018 : Pierrette Devineau, Sebastian Danchin et Franck Marchal (CC Production & Comptoir du Son)
– Depuis 2019 : Émilie Houdebine (Traffix Music)

En 2019, Traffix Music a pris la direction de l’ensemble des Festivals du Parc Floral, qui comprend également Classique au Vert et Pestacles. Émilie Houdebine assure la direction des festivals, tandis que Danièle Gambino s’occupe de la direction artistique. Cette nouvelle équipe vise à décloisonner les styles musicaux et à promouvoir à la fois les artistes établis et les talents émergents.

**Politique culturelle**
La politique éditoriale du Paris Jazz Festival a évolué au fil des ans. Après avoir longtemps accueilli des artistes en tournée estivale, elle s’est recentrée entre 2009 et 2018 sur la promotion du jazz français. Le festival a été choisi par les Victoires du Jazz en 2012 et 2014 pour réaliser et enregistrer leur cérémonie annuelle. En 2013, il a innové en intégrant la Wave Field Synthesis, une technique de diffusion sonore multipoint.

Le Paris Jazz Festival se déroule dans le cadre des Festivals du Parc Floral de Paris, qui inclut également le festival pour enfants Pestacles et le festival de musique classique Classique au Vert. Les concerts ont lieu les samedis et dimanches de juin, juillet et août, et sont gratuits pour tous les visiteurs ayant payé l’entrée au Parc Floral. Depuis 2011, des concerts nocturnes viennent compléter ceux de l’après-midi. Entre 2012 et 2015, une seconde scène, la Barge à Jazz, a également proposé des concerts. Depuis 2012, le festival inclut des créations artistiques inédites, comme une partition originale de Patrice Caratini jouée en 2013 pour le film muet « Body and Soul » (1925) d’Oscar Micheaux.

Depuis 2019, la programmation est conçue dans le cadre des Festivals du Parc Floral, reliant les différentes esthétiques musicales. Chaque édition met en avant un artiste qui fait le lien entre ces styles : Laura Perrudin en 2019, Ray Lema en 2020, Paul Lay en 2021, et Marion Rampal en 2022.

 

PROGRAMMATION ANNEES 2020 :

Années 2020

2020

  • Alabaster DePlumeAlina Bzhezhinskan feat Toni Kofi, Allysha Joy, Camilla George Quintet, Daïda, Red desert Orchestra (Eve Risser, Haléïs, Louis Matute Large Ensemble, Mieko Miyazaki & Franck Wolf, Roni Kaspi, Takuya Koruda5.

Paris Jazz Festival

 

"PARIS JAZZ FESTIVAL" : festival de Jazz de Paris, du Parc Floral de Vincennes, a fêté cette année ses 20 ans

[:fr]Muni d’un système de sonorisation nouveau, la restitution et projection du son permet à l’auditeur, où qu’il soit placé, de profiter pleinement du concert. En journée, ce dernier est frappé par la beauté de ce parc; en soirée, il entend le vent dans les arbres illuminés par un éclairage discret. Tout autour des plantations et fleurs magnifiques.  Non loin de la scène, un lac de Nénuphars nous rappelle les peintures de Claude Monet.

Parc Floral Nénuphards (4) Parc Floral Nénuphards (2)

Parc Floral Visite :


Le PARIS JAZZ FESTIVAL :

Bien qu’on regrette la qualité de la programmation qui était proposé par les anciens producteurs, on apprécie de pouvoir assister à des concerts pour 5,50 euros dans ce cadre idéal pour ceux qui ne partent pas à la campagne. En effet, la nouvelle programmation locale hétéroclite ne permet cependant pas comme avant de profiter d’un jazz comme certain aiment, mais plutôt de musiques diverses interprétée par les musiciens de valeur, cependant moins internationaux. Or si le jazz est local, il est aussi américain et mondial. Ceci s’explique sans doute pas une limitation du budget. Mais j’ai envie de penser à ceux qui n’ont pas les moyens de partir dans les grands festivals d’été divers pour entendre ce qu’on n’entend ps tout au long de l’année dans sa propre ville.

Un concours de circonstances ne m’ayant permis que d’assister au dernier concert, j’ai pu redécouvrir le QUARTETTE de JOSHUA REDMAN le dernier jour du festival de jazz.  J’ai été convaincue par la façon efficace et musicale dont ces musiciens restituaient une musique qui n’étaient pas révolutionnaire en terme de modernité, mais incroyable de technique, de musicalité, de mise en place:  interprétation d’une tradition teintée d’harmonisations plus actuelles. La synchronisation de la section rythmique était implacable : pas une erreur en terme de mise en place, de pulsation, de swing. L’interprétation de Joshua Redman à souligné la maîtrise de ce saxophoniste sur le plan technique et rythmique, au niveau de l’articulation, du phrasé, et de la musicalité. La cohésion de l’ensemble a impressionné le public qui applaudissait à tout rompre, qu’il soit connaisseur ou non. Les mises en place de « 4/4 » ou « solos » du batteur Gregory Hutcherson étaient parfaitement conçues, encadrées par le tempo implacable du contrebassiste à l’oreille fine, Reuben Rogers, et par les relances du pianiste articulé, Aaron Goldberg. Personnellement j’aime entendre en direct ce que je ne peux entendre que sur CD, habitant loin du lieu ou se crée ce type particulier de jazz , et à ce niveau.

Hutcherson (1) Goldberg Aaron (1)

Rogers Reuben Redman-Rogers-Hutcherson-Goldberg (1).

Ecoutez donc cette belle prestation :

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Concert de Paris au Champs de Mars ce 14 juillet 2014

Hier soir, très beau concert au Champs de Mars pour le 14 juillet, dédié au célèbre chef d’orchestre décédé il y a quelques jours. Lorin Mazel (1930-2014).

Le concert adopte pour thème « Guerre et Paix » au travers d’oeuvres interprétées par l’Orchestre national de France, le Choeur et la Maîtrise de Radio France, sous la direction de Daniele Gatti. Avec Natalie Dessay, Anna Netrebko, Olga Peretyatko, Elina Garanca, Piotr Beczala, Lawrence Brownlee, Laurent Naouri.

On comptait 400 000 spectateurs venus picniquer, écouter le concert, et voir le feux d’artifice ; un fête à laquelle j’ai moi-même assisté, exceptionnelle, d’autant plus que le temps était divin, la lune superbe, l’éclairage magnifique. Une très belle soirée: Merci à la Ville de Paris!

Des interprètes incroyables. Un orchestre de qualité. Tout était si beau. Si les interprétations ont l’air faciles, ne vous y fiez pas! une vie de travail acharné pour musiciens.

La maîtrise de Radio France : met en scène de jeunes chanteurs semi-professionnels. J’encourage mes élèves à s’y inscrire et/ou comme d’ailleurs au conservatoire. Ils peuvent s’inscrire en « horaires aménagés » (CHAM) et suivre un cursus musique et un cursus scalaires adapté. Je peux les suivre comme coach en parallèle (ce que je fais avec succès avec plusieurs de mes élèves).

La programmation  :
Hector BERLIOZ : La Damnation de Faust « Marche de Rákóczy » – 
DONIZETTI :  « Una furtiva lagrima » Lawrence Brownlee (à l’affiche du Festival d’Aix en-Provence dans Le Turc en Italie)
- John WILLIAMS : Star Wars, Thème principal
 – Gaetano DONIZETTI : La fille du régiment, Salut à la France … – Pour mon âme avec Olga PERETYATKO, Lawrence BROWNLEE et le Choeur de Radio
 – Georges BIZET : Carmen, avec la garde montante, avec la Maîtrise de Radio France – 
Giuseppe VERDI : Aïda / Céleste Aïda, avec Piotr BECZALA
 – Gottfried Heinrich STOLZEL : Bist du bei mir avec Natalie DESSAY et Laurent NAOURI
 – Edward ELGAR : Pomp and circumstance, March n°1, avec le Choeur de Radio France
 – DONIZETTI :  « Ah mes amis! » avec Lawrence Brownlee
Léo DELIBES : Lakmé, Malika…, avec Olga PERETYATKO et Elina GARANCA
 – Giacomo PUCCINI : Tosca « E lucevan le stelle », avec Piotr BECZALA
 – Richard WAGNER : La Walkyrie « Walkürenritt »
Umberto GIORDANO : Andrea Chénier, « La mama morta » avec Anna NETREBKO
 – Jacques OFFENBACH : La Grande duchesse de Gerolstein, Ah que j’aime les militaires, avec Elina GARANCA et le Choeur de Radio France – 
Michel LEGRAND : Les Parapluies de Cherbourg, J’avais tellement peur de ne pas te trouver avec Natalie DESSAY et Laurent NAOURI
 – Piotr Ilyitch TCHAÏKOVSKY : Ouverture 1812, Final – 
BERLIOZ : La Marseillaise avec tous les chanteurs solistes, le Choeur et la Maîtrise de Radio France.

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FEUX d’ARTIFICE à 23h : superbe, plein de couleurs, d’émotions, de rythmes,; accompagné de musique. Cela fait plaisir de voir que les gens réunis appréciaient. Ils ont passé toute la soirée au parc. Arrivant souvent très tôt pour picniquer, puis assister au concert qui réunissait de grands musiciens qu’il est impossible d’ordinaire de voir tant les taris de ce type de concerts sont élevés. Une très bonne sonorisation permettait à tous d’entendre parfaitement, et de grands écrans permettaient à ceux du fond du parc de profiter. La tour Eiffel colorée d’éclairages recherchés, apparaissait comme un rêve. Une réussite.

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Fête de la musique – 21 juin 2014

Je me suis régalée! Profitons de ces moments artistiques, musicaux, pour mieux apprécier Paris (notamment pour ceux qui restent en ville pendant l’été); Paris est beau ; nombreuses manifestations sont gratuites et ouvertes à tous;

La fête de la musique était bien organisée; de nombreux groupes intéressants de tous styles; pour ma part, je recherche plutôt de la musique acoustique non amplifiée (ou très peu : en jazz par exemple seulement la contrebasse et la /le chanteuse /eur, mais pas plus.

A cet effet, il y avait des chorales de rues, des formations instrumentales acoustiques classiques ou jazz ou autres; du Gospel; je me promenais de rues en rues pour atterrir au Champs de Mars que j’aime tant : bien entretenu, sécurisé  la nuit, du vent soufflant dans les grands arbres, me rappelant ainsi la campagne ; et surtout s’amuser, découvrir, rencontrer des gens, partager, rire.

Merci à la Ville de Paris

La pratique instrumentale

Le piano est un instrument polyvalent. Le pianiste peut le pratiquer en solo, s’accompagner lui-même en chantant, accompagner un chanteur, un instrumentiste, faire de la musique de chambre, ou trouver sa place en orchestre (notamment dans les concertos) et cela dans toutes les esthétiques musicales, genres, époques.

Le travail instrumental est solitaire, mais il stimule la concentration, et offre un refuge à celui qui le pratique, aidant le pianiste à savourer une tranquillité et un bien être dans la complicité qu’il établit avec l’instrument.

Nombreux sont ceux qui ont « du mal à s’y mettre », mais une fois la discipline et le rythme quotidien établit, la pratique est très régénérante. Elle entraîne la progression qui est valorisante pour l’enfant comme pour l’adulte. Ceci est valable pour tous publics, qu’ils soient professionnels ou amateurs, quel que soit leur age, niveau, ou le style ou genre de musique qui les intéresse.

J’encourage donc mes élèves à trouver un rythme, un créneau horaire réservé à la pratique instrumentale et musicale.

Le travail des jeunes enfants

Les jeunes enfants semblent parfois avoir les doigts mous, mais ceux-ci deviendront rapidement souples et fermes avec le travail des gammes et exercices. Une force musculaire s’en dégagera dans le temps. Il faut penser davantage en terme de potentiel chez un enfant qu’en terme de réussite immédiate.

Cependant, pour qu’un enfant réussisse dans l’apprentissage du piano, il faut stimuler sa motivation, et celle des parents afin qu’ils aident l’enfant à travailler l’instrument et la lecture chaque jour à la maison, entre ses leçons. C’est indispensable à la progression et à l’émulation.

Avec le travail du piano et de la lecture, l’enfant développe une oreille musicale, et s’éveille intellectuellement et artistiquement.  Il prend confiance en lui, s’autonomise, gagne en concentration, et ses capacités intellectuelles augmentent. Cela l’aide donc indirectement aussi dans ses résultats scolaires. Le travail instrumental est très structurant, surtout s’il est régulier. Inutile de pratiquer longtemps irrégulièrement, car la pratique concentrée et répétée quotidiennement est la plus porteuse à tous points de vue.

Conditions générales, tarifs.

Pour toute précision :
voscoursdepiano@gmail.com
0638956296

CONDITION GENERALES, TARIFS :

* la motivation vient de la progression, qui implique un petit travail :                                             *une pratique de 15 à 20 minutes/jour est donc recommandée.

Il est possible de s’inscrire à tout moment de l’année.

DEROULEMENT des COURS  :

– Les cours durent 1h ; à votre domicile : Paris Sud (Paris 14, 15, sud du 16e) et banlieues Sud 92 (Malakoff, Bagneux, Vanves, Issy-les Moulineaux, Chatillon, Montrouge, Meudon, Clamart).

-Les cours particuliers à domicile sont éligibles au crédit d’impôt par le CESU (Ursaff).

TARIFS : 40€ cours à l’unité

FORFAITS :
A l’ ANNEE Scolaire : 34€/h  (36 cours )

+ Frais de stationnement.

Défiscalisation  : Payable par Le CESU Ursaff :
– 1 cours à 35€ revient à 31,27€ après défiscalisation

https://www.cesu.urssaf.fr/info/accueil/utiliser-le-cesu/le-service-cesu/le-cesu–quest-ce-que-cest.html

https://www.cesu.urssaf.fr/info/accueil/s-informer-sur-le-cesu/tout-savoir/c-est-quoi-pour-qui.html

N’hésitez pas à me joindre par e-mail, téléphone ou sms pour toute précision :
voscoursdepiano@gmail.com
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