« PARIS JAZZ FESTIVAL » : festival de Jazz de Paris, du Parc Floral de Vincennes, a fêté cette année ses 20 ans

Muni d’un système de sonorisation nouveau, la restitution et projection du son permet à l’auditeur, où qu’il soit placé, de profiter pleinement du concert. En journée, ce dernier est frappé par la beauté de ce parc; en soirée, il entend le vent dans les arbres illuminés par un éclairage discret. Tout autour des plantations et fleurs magnifiques.  Non loin de la scène, un lac de Nénuphars nous rappelle les peintures de Claude Monet.

Parc Floral Nénuphards (4) Parc Floral Nénuphards (2)

Parc Floral Visite :

Le PARIS JAZZ FESTIVAL :

Bien qu’on regrette la qualité de la programmation qui était proposé par les anciens producteurs, on apprécie de pouvoir assister à des concerts pour 5,50 euros dans ce cadre idéal pour ceux qui ne partent pas à la campagne. En effet, la nouvelle programmation locale hétéroclite ne permet cependant pas comme avant de profiter d’un jazz comme certain aiment, mais plutôt de musiques diverses interprétée par les musiciens de valeur, cependant moins internationaux. Or si le jazz est local, il est aussi américain et mondial. Ceci s’explique sans doute pas une limitation du budget. Mais j’ai envie de penser à ceux qui n’ont pas les moyens de partir dans les grands festivals d’été divers pour entendre ce qu’on n’entend ps tout au long de l’année dans sa propre ville.

Un concours de circonstances ne m’ayant permis que d’assister au dernier concert, j’ai pu redécouvrir le QUARTETTE de JOSHUA REDMAN le dernier jour du festival de jazz.  J’ai été convaincue par la façon efficace et musicale dont ces musiciens restituaient une musique qui n’étaient pas révolutionnaire en terme de modernité, mais incroyable de technique, de musicalité, de mise en place:  interprétation d’une tradition teintée d’harmonisations plus actuelles. La synchronisation de la section rythmique était implacable : pas une erreur en terme de mise en place, de pulsation, de swing. L’interprétation de Joshua Redman à souligné la maîtrise de ce saxophoniste sur le plan technique et rythmique, au niveau de l’articulation, du phrasé, et de la musicalité. La cohésion de l’ensemble a impressionné le public qui applaudissait à tout rompre, qu’il soit connaisseur ou non. Les mises en place de « 4/4 » ou « solos » du batteur Gregory Hutcherson étaient parfaitement conçues, encadrées par le tempo implacable du contrebassiste à l’oreille fine, Reuben Rogers, et par les relances du pianiste articulé, Aaron Goldberg. Personnellement j’aime entendre en direct ce que je ne peux entendre que sur CD, habitant loin du lieu ou se crée ce type particulier de jazz , et à ce niveau.

Hutcherson (1) Goldberg Aaron (1)

Rogers Reuben Redman-Rogers-Hutcherson-Goldberg (1).

Ecoutez donc cette belle prestation :